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La Licra défend Nakamura mais pas Gaza

Dix militants du groupe militant « Les Natifs » ont été condamnés le 17 septembre à des amendes de 1.000 à 3.000 euros. Leur crime : en mars 2024, ils avaient posté sur les réseaux sociaux la photo d’une banderole portant l’inscription : « Y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako ».

Ceci afin de dénoncer la participation annoncée à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris de la chanteuse Aya Nakamura, en effet native de Bamako et dont le premier titre à succès s’intitulait « Y a pas moyen ». De plus, si les Identitaires reprochaient aux autorités, de « remplacer l’élégance française par la vulgarité, d’africaniser nos chansons populaires et d’évincer le peuple de souche au profit de l’immigration extra-européenne », il s’agissait la d’un constat, qui n’avait rien d’insultant à l’égard de Nakamura elle-même.

On notera que le parquet avait été saisi non par le CRAN, Conseil représentatif des associations noires, mais par SOS-Racisme et la Licra, Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme. Deux associations fondées et animées par des israélites (lire le livre passionnant de Serge Malik, Histoire Secrète de Sos-Racisme, éd. Albin Michel 1990). Lesquels sont désormais soucieux de se refaire auprès des immigrés une virginité — sur le dos des Natifs. Dans un communiqué du 15 août, en plein anéantissement sous les bombardements israéliens de la bande de Gaza et de sa population sans cesse déportée d’un lieu à l’autre, calvaire que ces assoces se gardent bien de condamner clairement, la Licra renvoyait ainsi dos à dos le Hamas et le gouvernement Netanyahou et se contentait de plaider « pour la paix ».

Est-il normal que la justice, dont le ministre sortant est Gérard Darmanin, prête la main à de tels calculs politiques ?

La Rédaction

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