Zhoran Mamdani, en tant que maire de New York, a une fois de plus servi à ce que la presse resserve les fariboles obsolètes les plus variées, si nécessaires pour maintenir les masses crétinisées prisonnières dans la cage des distorsions cognitives. Pendant que la presse de droite déplorait qu’un musulman (chiite, qui plus est) et « marxiste radical » aille régir les destinées de la ville la plus peuplée des États-Unis, la presse progressiste célébrait l’ascension d’un « rouge » qui « effraie les élites ».
Autant d’âneries pour arriérés mentaux. Mamdani est un pantin de plus de la ploutocratie, chargé d’exécuter son agenda, tout en trompant les masses crétinisées avec des balivernes grotesques comme ces « supermarchés publics » qui, à terme, seront des dispensaires de viande synthétique et de farine de cafards pour alimenter la plèbe. À diverses occasions, nous avons cité ces paroles clairvoyantes de Pasolini qui dénonçaient, il y a plus de cinquante ans, la connivence des forces d’une fausse gauche et de la ploutocratie capitaliste. À notre époque, cette alliance a pris des expressions éhontées : Mamdani a été le candidat le mieux élu dans le district financier de Manhattan ; et sa campagne a été financée par des magnats des fonds d’investissement et de capital-risque avec des sommes astronomiques, bien que pas autant que les 37 millions de dollars avec lesquels l’ont soutenue les organisations contrôlées par le patriarche George Soros et ses rejetons, Alexandre notamment, auquel il a remis les rênes de cette machine de guerre qu’est l’Open Society (1).
Mamdani est le dernier prototype conçu par le règne ploutocratique mondial pour imposer son agenda, en s’assurant la paix sociale que seuls les candidats d’une fausse gauche peuvent garantir, tandis que s’étend la pauvreté, que les salaires perdent leur pouvoir d’achat et que les grandes fortunes concentrent davantage de richesse (exactement comme cela se produit en Espagne sous le commandement du docteur Sánchez). Et tout cela, comme le dénonçait également Pasolini, tandis que « se perdent les anciennes valeurs populaires, paysannes, traditionnelles, régionales » ; c’est-à-dire chrétiennes. Car la finalité ultime du règne ploutocratique mondial n’est autre que de démolir la civilisation chrétienne. D’où le fait qu’il n’ait aucun scrupule à promouvoir des leaders musulmans à la manière de Mamdani, comme le faisait lord Ivywood, l’aristocrate libéral maléfique, protagoniste de La Taverne errante. Dans ce roman de l’Anglais Chesterton, Ivywood voyait dans l’islam un catalyseur qui faciliterait, une fois brisées toutes les barrières chrétiennes, une synthèse fondée « sur l’évolution, la relativité et l’expansion progressive de la pensée ».
Et c’est ce que prétendent obtenir Soros et ses rejetons avec des personnages comme ce Mamdani, nouveau prototype de pantin dont le règne ploutocratique mondial a besoin pour imposer ses desseins sur les masses crétinisées, tout en les maintenant prisonnières dans la cage des distorsions cognitives.
Juan Manuel de Prada
Source : KontraInfo.com







