Le 11 Mars, notre ami Francis Bergeron a participé au rassemblement organisé à Belâbre pour s’opposer au projet d’installation de migrants dans cette commune de l’Indre. Vous trouverez ci-dessous la retranscritption du discours qu’il a prononcé à cette occasion.
« Si le problème dont on parle aujourd’hui n’était que celui de l’arrivée de 38 migrants en France, cela ne justifierait certes pas « la peur, la colère, le repli sur soi », pour parler comme M. Laroche, le maire de Bélâbre.
Mais à ce stade, on ne parle pas de la France, il s’agit de Belâbre, 900 habitants. Ces 38 personnes, jeunes hommes, venus le plus souvent de l’autre bout du monde, ne parlant généralement pas notre langue, pratiquant une religion différente, ne connaissant pas notre histoire, ayant des moeurs très opposées aux nôtres, notamment sur la place et le rôle de la femme dans la société, ces 38 migrants représenteront presque 5% de la population bélabraise, ce qui n’est déjà plus tout à fait la même chose.
Et puis Belâbre n’est pas un cas isolé : de partout nous arrivent des informations sur la prise en charge massive de populations migrantes. 50000 personnes sont actuellement en phase d’injection dans des villages de tout le territoire, sauf la Corse, par peur de la réaction des Corses. Ce qui prouve soit dit en passant que la réaction est payante.
Argenton est également concerné : 54 migrants, ont été implantés dans le quartier du Merle Blanc, essentiellement des Afghans.
Ils ne sont pas venus pour résister à la folie des talibans. Car dans ce cas-là, ils n’auraient pas choisi la France pour s’installer. La vérité, c’est qu’il s’agit d’une migration de peuplement,
A Argenton, un nouveau contingent est prévu, qui ne sera plus concentré au quartier du Merle blanc, mais sera cette fois dispersé dans les différents quartiers de la ville nous a dit le maire. Pourquoi ? « Pour éviter les problèmes rencontrés dans le passé ». Mais quels problèmes ? Il y a une étrange pudeur sur ce genre de question, et une autocensure du quotidien socialiste monopolistique local, La Nouvelle République.
En parallèle la mairie d’Argenton s’oppose à l’installation de caméras, ce qui serait pourtant la solution pour rassurer les personnes âgées, et si l’insécurité n’était qu’un fantasme, un « sentiment d’insécurité » pas une réalité. Mais le vrai problème c’est que ce n’est pas qu’un sentiment d’insécurité.
Des centaines d’autres petites communes du territoire français se voient actuellement imposer des contingents de migrants : « réfugiés climatiques » (c’est la formule à la mode), demandeurs du statut de réfugiés, clandestins, semi-clandestins en phase de régularisation, réfugiés économiques etc. des « réfugiés économiques » venus de l’autre bout du monde… Ne savez-vous pas qu’il y a beaucoup de Français qui prennent leur retraite en zones rurales parce que leur mince retraite ne leur permet plus de vivre correctement dans les grandes métropoles. Pour ces réfugiés économiques-là, on ne réhabilite pas des bâtiments, on ne les prend pas totalement en charge (santé, déplacements etc.). L’inégalité de traitement entre français et migrants et devenue scandaleusement choquante et insupportable.
Et tout cela se fait subrepticement, alors qu’on sollicite notre avis, en tout cas à Argenton, pour changer des noms de rues ou un plan de circulation automobile.
Et c’est nous qui sommes accusés d’être des repliés sur nous même, voire des haineux. Au nom de quoi nous cache-t-on ces projets ou les minimise-t-on ?
La peur, le repli, la haine, elle est chez ceux qui veulent nous interdire de nous exprimer librement, qui nous censurent. La peur d’être désavoués par les habitants au service desquels ils prétendent agir.
Parmi les arguments mis en avant pour nous empêcher de manifester, de protester, certains sont absolument répugnants, et je pèse mes mots.
J’ai lu par exemple dans la « lettre aux bélâbrais » que dans la mesure où une majorité d’élus (le conseil municipal de Belâbre, ou l’Europe de Mme Van der Leyen, peu importe) avait décidé l’implantation de cellules de migrants, il était antidémocratique de s’y opposer.
Mais alors je pose la question : les gens qui manifestent en ce moment même contre la réforme des retraites, – à bon ou à mauvais escient, ce n’est pas la question ici – est-ce que ce sont des « putschistes » ? C’est l’argument lui-même du maire de Bélâbre qui est antidémocratique.
Le secret gardé sur les combines de la mairie, le refus du débat, le refus de tout référendum d’initiative populaire sur quelque question que ce soit, voilà les vraies attitudes antidémocratiques.
Et quand les petits, les braves gens, les péquenots, les « sans dents », comme nous appelait avec élégance le président Hollande, quand ils s’inquiètent des rumeurs, et qu’ils tentent de s’exprimer publiquement, nos donneurs de leçons de démocratie nous traitent de putschistes ! Pour nous faire peur, pour nous empêcher de nous exprimer, précisément.
Mais j’ai lu quelque chose de plus répugnant encore dans la lettre de la mairie. Les opposants à la CADA (c’est-à-dire nous), soutiendraient que « les étrangers de couleur qui viennent chercher refuge sont a priori des intrus et des violeurs ».
Mais d’abord pourquoi parler d’étrangers de couleur, et prétendre que ce serait nos propos ?
Dire simplement « on est chez nous » serait de la haine et de la xénophobie ? Monsieur Laroche, vous avez une étrange définition de la haine et de la xénophobie ! Qu’est-ce que disent les Ukrainiens aux Russes ? « On est chez nous ! ». Qu’est-ce qu’a dit la semaine dernière le président tunisien face à la submersion migratoire de son pays ? « On est chez nous !». Qu’est-ce que disent les Mahorais, les habitants du département de Mayotte (qui sont des Français noirs, qui ont choisi de rester français en 1974, et qui sont actuellement victimes d’une inimaginable submersion migratoire ? « On est chez nous ! »
La souveraineté nationale, c’est le droit de décider de notre destin collectif.
La patrie, la terre de nos père, c’est ce que nous avons de plus cher. Il y a sur ce monument plus de 70 noms, des garçons de 20 ans, pour la plupart, qui sont morts pour cela. Dans toutes les villes, dans tous les villages de France, il y a des monuments comme celui-ci. Ils sont mort pour perpétuer notre souveraineté nationale. C’est bien pourquoi nous nous battons, à Bélâbre, nous nous battrons à Argenton, comme le font nos amis de Beyssenac, en Corrèze, de Saint-Brevin, de Quimperlé en Bretagne et un peu partout ailleurs.
Le grand remplacement – car c’est un grand remplacement qui se met en place, une authentique substitution progressive de population – ne passera pas par nous. »