Déterrer des cadavres, notamment de religieux, pour les profaner était l’une des activités « révolutionnaires » des miliciens républicains, bolchéviques ou anarchistes, durant la guerre civile espagnole. Fidèle à son modèle historique, la gauche ibérique contemporaine n’a de cesse que de déterrer les cadavres de ses anciens adversaires et de raviver les plaies du passé.
Ainsi, aujourd’hui, les autorités espagnoles ont jugé nécessaire de sortir José Antonio Primo de Rivera de son tombeau au nom de la loi de « mémoire démocratique ». La vallée de Los Caidos a été érigée par le général Franco en la mémoire des victimes du camp nationaliste et du camp « républicain » de la guerre d’Espagne pour symboliser la paix, l’unité retrouvée et l’entrée de l’Espagne dans une ère de prospérité.
Cette exhumation indigne a eu lieu malgré l’opposition de plusieurs centaines de militants nationalistes qui n’ont pas hésité à affronter les forces de l’ordre pour défendre l’honneur du fondateur de leur mouvement.