On se souvient qu’en 2020 et dans la crainte — justifiée par l’issue du scrutin — de sa défaite à la présidentielle, Donald Trump avait profité de ses derniers mois à la Maison-Blanche pour nommer des juges conservateurs à la Cour suprême, et certains magistrats relevant de son pouvoir régalien.
Ce faisant, il ne faisait qu’imiter ses prédécesseurs mais ces nominations lui avaient été âprement reprochées par les médias et les ténors démocrates l’accusant d’avoir ignoblement « bafoué la démocratie ».
Or, on pouvait lire le 22 juin dans les « Indiscrets politiques » de L’Express : « Officiellement, le mandat de Pierre Moscovici, le premier président de la Cour des comptes, court jusqu’en 2028 mais il se murmure dans les couloirs du 5, rue de Cambon qu’il pourrait bien quitter ses fonctions avant cette échéance, et surtout avant l’élection présidentielle de 2027. Le risque de voir Marine Le Pen poser ses valises à l’Élysée et nommer son successeur n’enchante personne chez les magistrats financiers. Un départ avant l’élection reine laisserait ainsi à Emmanuel Macron le choix du remplaçant de « Mosco ». Une façon, dit-on là-bas, de préserver l’indépendance de l’institution. »
En toute démocratie, bien sûr.
La Rédaction