C’est, comme par hasard, quelques jours avant l’Aïd al-Adha (« fête du sacrifice ») ou Aïd el-Kebir qui tombe cette année ce 28 juin, que quarante moutons ont été découverts à Nice dans un appartement du quartier des Liserons. Appellation trompeuse car si jardiniers il y a, ils cultivent surtout le haschich et les détritus y sont bien plus nombreux que les fleurs, sur fond de guerres de territoires entre gangs.
Les Maghrébins font la loi mais une rixe sanglante avait opposé quelques jours plus tôt une bande de Tchétchènes à des Géorgiens cependant que les infortunés autochtones vivant dans ce cloaque ne rêvent que de s’installer ailleurs mais sont contraints d’y rester par manque de moyens ou y sont cantonnés par Nice-Habitat et le maire Estrosi qui veulent à tout prix imposer la « mixité sociale » — lire : raciale.
En l’occurrence, les malheureux ovins étaient entassés dans une pièce de dix mètres carrés où ils côtoyaient certains de leurs congénères déjà égorgés en prévision de la Grande Fête. A propos de ces sacrifices rituels censés commémorer d’acte de foi d’Abraham (Ibrahim en arabe) prêt à sacrifier son fils Ismaël sur l’ordre de Dieu, Mahomet avait stipulé : « Allah a prescrit l’excellence dans toute chose. Ainsi lorsque vous tuez, tuez de manière parfaite et si vous égorgez, égorgez de manière parfaite. Que l’un de vous aiguise son couteau et qu’il apaise la bête qu’il égorge. »
Mais, visiblement, certains résidents des Liserons ne lisent pas souvent le Coran.
Camille Galic
Quelques détails sur cette sordide affaire :
1) les 40 moutons ont été découverts dans la plus petite pièce d’un appartement des Liserons faisant 130 M2 et dépendant du parc social mais squatté depuis des mois sans que s’en préoccupe le bailleur alors que l’on savait qu’il était « réquisitionné » par des dealers.
2) Les habitants connaissaient la présence des moutons mais n’ont pas osé se plaindre ni parler de peur de représailles, ce qui montre le climat de terreur régnant dans ces cités. C’est à partir d’une querelle de voisinage portant sur un véhicule mal garé que la police a été alertée par les bêlements désespérés des moutons.
3) Les mêmes faits se produiraient à L’Ariane et aux Moulins, sans entraîner de réactions de la part des pouvoirs publics, préfecture ou mairie. A part ça, l’ordre républicain règne.