Attal

Interdiction de l’Abaya à l’école: marinisation d’Attal ou montage macronien ?

A quelques semaines d’une rentrée scolaire qui promet d’être agitée, le prestidigitateur Attal sort le grand jeu. Plus c’est gros, plus ça passe. Le nouveau ministre de l’Éducation nationale semble avoir découvert la solution miracle, comme si vouloir interdire dans tous les établissements scolaires de France et de Navarre l’abaya , cette tenue traditionnelle des femmes du Moyen-Orient, allait résoudre les problèmes qui gangrènent l’éducation dans notre pays.

Depuis des années (1989 exactement : l’année des « foulards de Creil »), les jeunes musulmans nous lancent des défis, ont imposé une tenue vestimentaire et s’ingénient à provoquer leurs professeurs et leurs camarades de classe. Pire, ils parviennent parfois à convaincre certains d’entre eux d’adopter les mêmes tenues.

SUS A L’ABAYA !

Aussitôt, le projet attalique annoncé et abondamment relayé par le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, le président des LR Eric Ciotti et toute cette droite qui nage entre deux eaux depuis des décennies ne tarissent pas d’éloges, histoire de servir la soupe au jeune ambitieux ou de répondre au souhait de Gérald Darmanin de réunir dans un même sac les partisans de Zemmour, de Ciotti …et de Macron. Cette même droite qui a empêché en 1988 que des régions puissent être codirigées par le Front national et qui, en 2014, a empêché Marion Maréchal-Le Pen de prendre les commandes de la PACA.

En fait, il faudrait que Gabriel Attal ait le courage d’imposer des tenues décentes à l’ensemble de la communauté éducative, corps enseignant compris, et de faire la guerre aussi bien aux porteurs de vêtements traditionnels musulmans qu’aux gamines qui exhibent leur nombril ou arborent des mini-shorts provoquant la désapprobation de leurs camarades sous influence islamique. Il faudrait également qu’il ait le courage de parler des trafics de drogue qui prospèrent à proximité et trop souvent à l’intérieur même de tous les lycées et collèges de notre pays.

Enfin, quid des lycées Averroès et consorts qui sont des établissements musulmans dont les responsables se moquent éperdument des discours de Gabriel Attal ?

Comme on pouvait s’y attendre, les copains de Mélenchon enragent et dénoncent une décision non conforme à la Constitution et voient rouge, tel le taureau dans l’arène. Il y a fort à parier que la NUPES et les Ecolos vont remonter collégiens et lycéens comme des pendules avec en perspective de nouvelles émeutes. Comme si Macron, qui a évidemment donné son feu vert à Gabriel Attal pour cette annonce ramenarde, voulait un automne chaud… A moins que le gouvernement ne nous serve à nouveau le discours du 15 août de Macron décrivant une jeunesse idéale animée par l’esprit de résistance et l’ambition de « faire nation » alors que notre pays est au bord de la guerre ethnique. Car ce n’est pas en interdisant un maudit bout de tissu que l’on arrêtera les progrès de l’islam sur notre terre, que l’on empêchera les églises d’être vandalisées, les tombes juives ou chrétiennes d’être profanées et nos compatriotes de se faire violer ou égorger .

Françoise MONESTIER

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