Bruxelles

Attentat de Bruxelles: Roger Nols avait raison.

L’Insoumise franco-gabonaise Danièle Obono qui, jusqu’ici, pouvait tout se permettre, y compris interdire l’accès de certaines manifestations aux Blancs, va-t-elle être poursuivie pour avoir qualifié le Hamas de « groupe politique islamiste » qui « résiste à une occupation » pour « la libération de la Palestine ». Assimiler à la Résistance les terroristes du Hamas ? Le sang de Gérald Darmanin n’a fait qu’un tour. Le ministre de l’Intérieur — qui, ici et maintenant, a pourtant bien d’autres préoccupations — a aussitôt saisi le procureur de la République pour « apologie du terrorisme », suivi en cela par l’association Jeunesse française juive, cependant que la patronne des Verts Marine Tondelier condamnait « les propos scandaleux » de sa collègue mélenchoniste.

Un vrai résistant à l’occupation

Si la qualification de terrorisme ne souffre en revanche aucune contestation, c’est dans les cas du Russo-Tchétchène Mohamed Mogouchkov égorgeur à Arras du professeur Dominique Bernard et du clandestin tunisien Abdesalem Lassoued, blessé mortellement à Bruxelles le 17 octobre par la police après avoir abattu la veille deux supporters — suédois — en marge d’un match de foot Belgique-Suède.

Connu selon le ministère de l’Intérieur belge « des services de police pour des faits suspects de trafic d’êtres humains, séjour illégal et atteinte à la sûreté de l’Etat», rien que ça, mais néanmoins libre, Lassoued habitait Schaerbeek dont le plus célèbre bourgmestre fut le truculent Roger Nols (1922-2004) que j’eus la chance de rencontrer. Très populaire et sans cesse réélu de 1970 à 1989 dans cette proche banlieue de Bruxelles avec des scores canon, Roger Nols était haï et agoni d’injures par la gauche belge, qui le poursuit d’ailleurs toujours de sa vindicte. Depuis 2017, le Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Xénophobie (MRAX, équivalent belge de notre MRAP qu’on a vu si souvent uni à la LICRA pour faire condamner par les tribunaux les journaux et les hommes politiques trop critiques à l’encontre des allogènes) exige le retrait du buste de Nols de la mairie de Schaerbeek en raison de ses « discours et politiques racistes et xénophobes ». Revendication soutenue encore en 2022 par le site Brussels Studies rappelant avec gourmandise les « excès xénophobes » du défunt édile.

En effet, très inquiet de de l’arabisation et de la mélanisation de sa ville, Nols avait tenté de limiter les dégâts en s’opposant à la prolifération de cités-ghettos et en interdisant la construction de mosquées et l’usage d’autres langues que le français et le flamand dans l’espace public. Pis, en 1986, il était arrivé juché sur un dromadaire à sa mairie pour protester contre l’extension du droit de vote aux étrangers avec les conséquences, qu’il redoutait funestes, qui en résulteraient. Et qui se produisirent : le 22 mars 2016, des attentats commis par les frères marocains El Bakraoui (eux aussi venant de Schaerbeek) et revendiqués par l’État islamique/Daesh endeuillèrent la région de Bruxelles-Capitale, faisant 35 morts et 340 blessés.

Tout aussi Insupportable pour l’Establishment belge, le bourgmestre avait à plusieurs reprises reçu le diable Jean-Marie Le Pen, et notamment en 1996 quand il quitta le parti libéral, où il était d’ailleurs persona non grata, pour l’éphémère Front national belge.

Pourtant, des belles âmes prêtes à accueillir toute la misère du monde au risque de livrer le pays au fanatisme islamique et au terrorisme ou du « raciste » Roger Nols acharné à prévenir cette issue fatale, qui avait raison ? Le vrai résistant, c’était lui.

Camille Galic

Un commentaire

  1. Enfin, un organe français qui parle sans condescendance de la Belgique ! Et pour rappeler Roger Nols, qui serait aujourd’hui dénoncé comme “populiste” mais qui avait tant fait pour essayer de sauver ce qui pouvait l’être et éviter le pire à ses concitoyens. Merci.

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