natalité

La France de moins en moins française

Certains prédisent que, dérèglement climatique oblige, le Mont-Blanc ne sera plus en 2050 qu’un rocher brunâtre et déplumé. Mais, en 2050, la France sera-t-elle encore française ?Après avoir atteint en 2022 son seuil le plus-bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale avec seulement 726.000 naissances — dont 65% hors mariage —, 2,2% de moins qu’en 2021, la natalité a encore chuté de près de 7% au premier semestre 2023 en France, annonçait l’INSEE le 28 septembre, quelques jours avant qu’évoquant le 2 octobre les réfugiés « climatiques » convergeant vers l’Europe « riche et vieillissante », le Secours catholique ne pousse à leur accueil, car il est du devoir des chrétiens de « protéger les droits humains ».

Natalité en berne…  chez les souchiens

Depuis 2011, de moins en moins de Françaises ont procréé, en outre à un âge de plus en plus avancé (-2,7% d’accouchées chez les moins de 29 ans mais +3,3% chez les quadragénaires et plus), d’où un recul des naissances de 20,8% par rapport à 1971, et de 12,8 % par rapport à la période 2010-2022. Et cela malgré une immigration déferlante et des naturalisations massives — au rythme de 100 000 environ par an — depuis un demi-siècle.

Outre que l’on peut donc s’interroger sur les origines réelles de la majorité des 490 973 enfants présentés comme « nés de parents français » (contre 626 821 en 2000) recensés l’an dernier par l’INSEE, on pouvait lire le 22 mars dans le rapport de l’Observatoire de l’Immigration et de la Démographie :

« En vingt ans, entre 2001 et 2021, le nombre de naissances d’enfants dont les deux parents sont français a baissé de 17,5%.

« Dans le même temps, le nombre de naissances d’enfants dont les deux parents sont étrangers a augmenté de 45,3%.

« En 2021, près d’un tiers des enfants nés en France (31,4%) ont un au moins de leur parent né à l’étranger. Et près de 9 naissances sur 10 (89,5%) d’enfants dont les deux parents sont nés à l’étranger concernent des parents nés hors de l’Union européenne. »

Darmanin ou Tartarin ?

La plupart de ces parents ne nous venant visiblement pas d’Islande ou d’Australie, il en ressort que leurs rejetons sont des « racisés », susceptibles dès la prime adolescence d’adhérer à la religion et à la furie « décoloniale » de leurs géniteurs et non aux « valeurs de la République » dont se gargarisent nos gouvernants. En particulier le ministre Darmanin qui psalmodie à trois reprises ce mantra dans son entretien au Journal du dimanche (22 octobre), où il a le front d’affirmer à propos de ses très maigres succès en matière d’expulsions : « Regardez l’imam radical Iquioussen. Ça a pris six mois, c’est long […] mais nous avons fini par réussir… À la fin, il n’est plus en France… Être ministre de l’Intérieur, c’est se battre tous les jours. Et je me bats pour protéger les Français. » A ceci près que l’imam salafiste (qui a eu quatre enfants nés en France et pouvant donc prétendre au droit du sol à leur majorité) n’a jamais été expulsé : il s’était esbigné en Belgique de son plein gré alors que les procédures étaient en cours.

Claude Lorne

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