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Eurovision ou Eurovice ?

A vrai dire, on s’en doutait depuis les prestations des femmes à barbe Conchita Wurtz (allemand) en 2014 et Bilal Hassani (« français ») en 2019, mais le gratuit 20 minutes, tout dévoué à la cause des peuples gay, l’a confirmé lundi avec éclat sous le titre : « Eurovision 2024 : Le concours s’est imposé comme une tribune pour les voix de la communauté LGBTQ. »

Pour la première fois, en effet, non plus un mais « deux artistes non binaires » — Bambie Thug, qui représente l’Irlande, et Nemo qui représente la Suisse — participeront le 11 mai à cette compétition que le service public audiovisuel français se fait un devoir de retransmettre chaque année.

La diversité étant décidément de rigueur sur tous les plans, c’est un certain Slimane, né en Seine-et-Marne au sein d’une famille algérienne du M’Zab, que France Télévisions a imposé comme candidat tricolore avec sa chanson « Mon amour », coécrite avec Meïr et Yaacov Salah — une collaboration qui risque d’ailleurs de mal passer dans les banlieues ethniques quelques jours après la nouvelle offensive israélienne contre Gaza.

Avis en tout cas aux parents qui, vissés à leur petit écran, croiront suivre samedi une émission tous publics et familiale : l’Eurovision est au contraire une formidable opération de promotion de la révolution arc-en-ciel contre les structures et les valeurs traditionnelles.

La Rédaction

Un commentaire

  1. Toute niore société “festive” participe de la même décadence : entendu ce midi sur France Info qu’une drag queen (sponsorisée, notez bien, par Coca Cola et longuement interviewée par le journaliste de service) a été choisie pour porter la flamme olympique samedi, afin de rendre hommage à “sa communauté”. Certes, elle ou il portera l’uniforme blanc de rigueur, mais amélioré par un maquillage pailleté et des talons aiguilles “couverts de pierreries”.
    Qu’en auraient pensé les pères de l’olympisme tel Pierre de Coubertin ? Et quelle insulte aux athlètes qui s’entraînent si dur des années durant dans l’espoir de décrocher une médaille et de faire ainsi “honneur à leur pays” !

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