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Législatives 2024 : pour le PC, c’est déjà la Bérézina !

L’Humanité de lundi, tire un bien triste bilan du premier tour : le PC présentait 50 candidats, dont 22 sortants, sous l’étiquette Nouveau Front Populaire. Les comptes du 7 juillet risquent cependant d’aboutir à une soupe à la grimace dans les rangs staliniens. La première très mauvaise nouvelle a été que le secrétaire national du parti, Fabien Roussel, – chouchou des médias depuis qu’il a déclaré qu’il aimait la viande, ce qui n’a apparemment pas suffi à faire oublier les cent millions de morts du communisme, dans la mémoire populaire -, a été battu dès ce premier tour, avec 31,2% contre 50,3% pour Guillaume Florquin, 31 ans, le candidat du RN.

Ce dernier a « créé la stupéfaction », reconnaît La Voix du Nord, le quotidien local anti-RN, qui était persuadé que cette élection serait…une partie de plaisir pour Roussel. Dans son compte-rendu, L’Humanité attribue généreusement 34,4% à Roussel, alors que les vrais résultats ne lui donnent très exactement que 31,19%.

Une autre personnalité historique du PC, André Chasseigne, élu du Puy-de-Dome, qui est président du groupe parlementaire communiste, est en difficulté pour le second tour, avec 38,3%, talonné par la candidate RN, Brigitte Carletto, à 37%. Chasseigne n’a pas de réserves de voix. Son adversaire non plus en théorie. Mais les sondages laissent espérer le report d’une partie des voix LR et macronistes sur elle. Cela va se jouer à 600 voix.

La litanie des résultats du PC est mauvaise un peu partout ailleurs. Ainsi dans le Cher, le communiste Sansu sort à 30,5% alors que son adversaire RN (Bastian Duenas) est à 40,4%. Dans le Pas-de-Calais le dénommé Tellier a été battu par le candidat RN (31,7% contre 52,5%). En Seine maritime, le stalinien Jumel est à 31% alors que le candidat RN a recueilli 47,9%.

Rappelons que pour former un groupe parlementaire, il faut avoir obtenu au moins 15 députés. Il en fallait 30 autrefois, chiffre ramené à 20 en 1988, puis à 15 en 2009, ceci pour assurer la survie d’un groupe aux couleurs du PC. Si le PC n’obtient pas 15 élus dimanche, nul doute qu’il sera proposé au vote une disposition abaissant une nouvelle fois ce seuil. Mais il faudra bien que ce petit jeu s’arrête un jour.

François Solchaga

(2 commentaires)

  1. Ma plus grande joie dimanche soir devant mon poste de TV, Cnews bien sûr, a été de lire sur la bande qui passait en boucle que ce stalinien de Fabien Roussel avait sévèrement mordu la poussière. A plusieurs reprises j’ai pu entendre cet olibrius déclarer tout uniment, sans honte aucune, que le PC était le parti de la Résistance et même pendant le pacte Hitler/Staline. Il a tenu des propos dithyrambiques sur la chine communiste ou le cuba castriste. Effectivement FS a raison la droite molle l’a encensé et n’a cessé de rabaisser le seul pour constituer un groupe au seul profit du PC. L’an passé Edouard Philippe s’est rendu à la fête de l’humanité pour taper sur le dos de 1er secrétaire. Gérard Larcher et Xavier Bertrand ont toujours soutenu les candidats PC quand ils étaient opposés au FN puis au RN.

    1. Dans les années 70, il y avait un trés beau stand des adeptes de Pol Pot à la Fête de l’Huma. Personne n’y trouvait à redire, et le bureau politique du PC, Georges Marchais en tête, venait serrer les mains de ceux qui ont depuis été condamnés par le TPI pour crime contre l’humanité, avec leurs deux à trois millions de morts.
      Alors quand les mêmes nous ressortent Vichy ou Pétain à propos de la famille Le Pen, cela nous ferait rigoler si ce n’était pas si affreux.

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