Si, dans sa volonté — d’ailleurs inutile comme l’a démontré le second tour des législatives qui a vu tous les partis se liguer contre la « vague noire » — de dédiabolisation à tout prix, le Rassemblement national est souvent décevant, les instances catholiques ne le sont pas moins dans leur détermination à « épouser le siècle ».
Ainsi, après mûre réflexion, la Conférence des évêques de France s’est résolue à s’associer le 27 juillet au tollé provoqué la veille par la scandaleuse et d’ailleurs consternante inauguration des Jeux Olympiques de Paris où, entre exhibitions de drag queens et de smurfeurs exotiques, le directeur artistique de la cérémonie, Thomas Jolly qui, se ventant de « casser les cordes », avait tourné en ridicule la décapitation de Marie Antoinette et blasphémé sur la Cène. La CEF a donc pondu un communiqué pour « déplorer très profondément des scènes de dérision et de moquerie du christianisme », scènes de nature à entacher le reste de la cérémonie réservant, toujours selon l’Episcopat, décidément pas difficile, de « merveilleux moments de beauté, d’allégresse, riches en émotions et universellement salués ».
Au même moment, on apprenait que le Secours catholique quant à lui mobilisait ses « bénévoles et militant.e.s pour aider à faire des recours contre les OQTF (Obligations de quitter le territoire français) en lien avec des avocat.e.s » tout dévoués à la sacro-sainte des migrants en situation irrégulière… et dans leur grande majorité non chrétiens, voire antichrétiens.
Préférence étrangère affichée, y compris en enfreignant la loi et au mépris des nationaux défavorisés, plus abdication devant l’oukase wokiste de l’écriture inclusive : qu’en pensent les cotisants du Secours catholique qui parfois se privent pour permettre à cette organisation de survivre ? Autant verser son obole au Secours populaire communiste ou au MRAP.
Claude LORNE
Bizarrement, le leader politique qui a le plus sévèrement condamné les épisodes blasphématoires de la cérémonie n’a pas été Marine Le Pen, hélas restée silencieuse alors que Marion Maréchal avait aussitôt réagi avec vigueur, mais … Jean-Luc Melenchon ! Commentant sur son blogue « la tête coupée de Marie-Antoinette », il a écrit : « La peine de mort et l’exécution de Marie-Antoinette sont d’un âge des punitions que nous ne voulons plus revoir. » Et, à propos de la parodie de la Cène chrétienne, il ajoute : « Je n’ai pas aimé la moquerie… A quoi bon risquer de blesser les croyants ? Même quand on est anticlérical ! Nous parlions au monde ce soir-là. »
Propos opportunistes alors que montait l’indignation ? En tout cas, marque d’intelligence.
1,4 milliard d’euros a été dépensé pour rendre la Seine accessible à la nage en eau libre. A quoi cela a-t-il servi puisque, deux jours avant l’épreuve de préparation au triathlon (qui a dû être annulée), la grande parade des bateaux voulue par Macron et très exigeante en carburant, a de nouveau pollué le fleuve ?
Mais, apparemment, aucun technocrate n’avait pensé à ce léger inconvénient. Nous sommes gouvernés par des idiots congénitaux qui, pour masquer cette fois leur incompétence, invoquent la pluie du 27 juillet.
✝️ Le 31 juillet 2013, décès de Jean Madiran, écrivain national-catholique.
« Nous vivons quelque chose de beaucoup plus profond qu’une crise politique, intellectuelle ou morale ; de plus profond qu’une crise de civilisation. Nous vivons ce que Péguy voyait naître et qu’il nommait une “décréation”. Dans l’évolution actuelle du monde, on aperçoit la domination à demi souterraine d’une haine atroce et générale, une haine de la nation, une haine de la famille, une haine de l’homme racheté, une haine de la nature créée. »
Dialogues du pavillon bleu, 2011.