Les triathlètes néerlandais sont extrêmement mécontents de la qualité de l’eau de la Seine et des conditions déplorables, et déloyales, dans lesquelles s’est tenue la compétition. « La nage dans le fleuve était tout simplement dégoûtante », a déclaré la triathlète néerlandaise Rachel Klamer, qui a pris la quatorzième place, dans une interview à RTL.
« On verra si je tombe malade », a-t-elle noté. « J’ai avalé beaucoup d’eau. » Bon courage à elle !
Un autre problème cité par l’athlète était le courant de la Seine et la façon dont les nageurs le géraient. Selon Rachel Klamer, tout le monde voulait nager au milieu dans un sens et contre le mur dans l’autre sens. Cela a entraîné de nombreux contacts dans l’eau. « Épaules, jambes, pieds… J’ai presque été entraînée vers l’arrière », a-t-elle déclaré. « Derrière moi, il y avait beaucoup d’athlètes qui sortaient de l’eau et qui étaient en fait plus rapides. La nage a été une véritable loterie. »
Maya Kingma, qui a fini septième, a déclaré pour s part à la chaîne NOS qu’elle avait essayé d’ignorer les circonstances difficiles. « Je n’y ai pas beaucoup pensé », a-t-elle indiqué. « Mais c’est dommage que les organisateurs prennent un tel risque lors du plus grand événement au monde. Je suis contente que le triathlon ait eu lieu, mais je ne ferais pas de courses sous une telle pression une autre fois », a ajouté l’athlète.
Et tout cela après 1,4 milliard d’euros d’argent public investi pour tenter d’assainir les eaux de la Seine…
La rédaction