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Tout savoir sur les terribles nazis de Cintré (Ille et Vilaine) !

Vous connaissez Cintré ? C’est un gros bourg breton (2600 habitants), situé à une douzaine de kilomètres de Rennes. Le 22 février dernier il s’est passé là-bas un évènement atroce, d’une portée considérable, qui a abouti à la remobilisation de toute la gauche et l’extrême gauche locale : un jeune antifa (31 ans) nommé Anton Burel, élu municipal, qui plus est, a été agressé par des nazis. Oui, oui, vous avez bien lu : par des nazis !

A la surprise des habitants qui n’en avaient plus croisé depuis la dernière guerre, les « nazis de Cintré », apparemment sortis des caves et des bunkers où ils se terraient sans doute depuis le Seconde Guerre mondiale, ont frappé le jeune Anton Burel, lui infligeant un œil au beurre noir.

Pire encore, ils ont, selon la victime, multiplié les bras tendus, « entonné des chants racistes », et crié des slogans nazis : « La France aux Français », slogan qui, comme chacun sait, était très en vogue chez les SS de l’armée d’Occupation… C’est en tentant de faire cesser ce scandale que le courageux Burel aurait été pris à partie, à la sortie du bar du village.

Ouest-France et Libération ont immédiatement fait monter la mayonnaise. Des nazis à Cintré 80 ans après la Libération ? Incroyable ! Insupportable !

C’est pourquoi le samedi 1er mars, la fine fleur de la gauche bretonne, tous les partis de la NUPES, dont le dirigeant PS fédéral, le sénateur écolo Daniel Salmon, la Ligue des Droits de l’Homme, le Planning Familial, la CGT, Force Ouvrière ( !), des associations de la Résistance, les trotskystes du NPA, l’UDB, la Fédération anarchiste, la Confédération paysanne et des dizaines d’autres organisations s’étaient mobilisés : « Pas de fachos dans les quartiers, pas de quartier pour les fachos ! », hurlaient les cent vingt manifestants qui entouraient le brav’Burel, bien décidés à en découdre avec « l’extrême droite » du village, sous le regard enamouré d’une horde de journalistes.

L’héroïque Anton Burel

Hélas, dès lundi soirn on apprenait que l’héroïque Anton Burel avait été le seul à entendre les chants nazis, et à avoir vu les bras tendus. Aucun des nombreux témoins de l’algarade n’a confirmé ces faits. L’enquête de la gendarmerie semble même raconter une tout autre histoire : le camarade Burel et un ami auraient eu une altercation avec des « gens du voyage », comme on dit, non à propos de la Seconde Guerre mondiale, mais concernant des boissons alcoolisées servies dans des verres en carton à l’heure où un bar allait fermer !

Six « gens du voyage » en seraient venus aux mains avec Anton Burel et son compagnon. Un témoin, pourtant ami de Burel, confirme l’absence de motivations racistes, ou même simplement politiques, à cette rixe, et a avoué ne pas avoir compris pourquoi Morel a raconté cette histoire.

L’hypothèse la plus crédible serait que le bravissime Anton Burel, au visage désormais orné de cet œil au beurre noir, a voulu héroïser sa « blessure de guerre » en l’attribuant à une hypothétique bande de « fachos » locaux.

Ah, les mythes glorieux de la résistance au nazisme ! A l’évidence Anton Burel est né trop tard dans un monde trop vieux…Le parquet de Rennes, lui, n’a donc retenu pour l’heure aucune motivation politique, ni raciste ou nazie à cette altercation. Notre glorieux Burel risque maintenant d’être poursuivi pour dénonciation calomnieuse.

Il reste toutefois une hypothèse que je soumets à la sagacité du bon Burel et de ses amis : et si, outre la section NSDAP des « gens du voyage », tous les témoins et les gendarmes étaient eux-mêmes nazis ? Sa version pourrait, du même coup, en être recrédibilisée. Certes, ce scénario est assez peu crédible. Mais au point où il en est…C’est la piste à explorer, qui lui permettrait de sortir la tête haute d’une affaire qui risque, autrement, de lui coller à la peau jusqu’à la fin de ses jours, de faire de lui, à jamais, la risée de ses opposants, et même de ceux de son camp.

Agathon

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