Dans le 3ème arrondissement de Marseille, un lycée flambant neuf porte le nom de Simone de Beauvoir depuis quelques mois. Un élu d’opposition LR, Guy Tessier, est courageusement monté au créneau du combat culturel en demandant à ce que l’on retire cette appellation, car ce lycée porte le patronyme d’une personne qui « à plusieurs reprises a pris fait et cause en faveur de la pédophilie… elle avait signé une pétition qui défend les relations sexuelles entre enfants et adultes ». Mais cette vérité d’évidence, nous allons y revenir, a rendu fou furieux et injurieux à souhait le Maire de gauche, Benoît Payan, car pour les gauches, on ne doit pas briser les icônes révolutionnaires qui ont œuvré pour le communisme, pour tous les totalitarismes rouges, en passant au demeurant par la collaboration décomplexée avec les nazis, et qui ont systématiquement pris position contre la France et les intérêts français.
Pourquoi accoler le nom de cette personne sulfureuse à une école fait justement et légitimement scandale. Simone de Beauvoir a été de toutes les errances délétères, de tous les combats contre la France, elle a multiplié les actes ignobles et est devenue intouchable. Cette très grande bourgeoise, qui a vomi toute sa vie sur sa classe sociale, n’a fait qu’attiser les haines pour la seule gloire de mettre à bas la société au bénéfice de dictatures les plus mortifères, de couleur rouge.
Elle fut suspendue de l’enseignement pour avoir séduit certaines de ces élèves mineures, trois d’entre-elles témoigneront plus tard, de ce que leurs relations intimes avec Simone de Beauvoir les avaient blessées psychologiquement. C’est sans doute pourquoi, elle va signer en 1977, au côté de 68 autres odieux personnages, une tribune de Gabriel Matzneff, dans Le Monde, demandant la relaxe de trois individus poursuivis pour avoir commis des agressions sexuelles sur mineurs (à l’époque on parlait de corruption de mineurs). Elle exigera ensuite, la révision du Code Pénal pour abroger les dispositions relatives « au détournement de mineur », pour, abjection suprême solliciter « une reconnaissance du droit de l’enfant et de l’adolescent à entretenir des relations avec les personnes de son choix ». Ces choix pro-pédophiles furent soutenus par Jean-Paul Sartre, Michel Foucault, Roland Barthes, Alain Robbe-Grillet, Jacques Derrida, Philippe Solers, Françoise Dolto. Par ce simple fait, donner le nom de cette personne à un Lycée est une véritable trahison des droits à l’intégrité des enfants, comme l’a souligné Guy Tessier. On remarquera que la gauche ne change pas et fait toujours sienne, implicitement mais nécessairement, des actes qui portent atteintes à la probité des enfants, qu’elle le veuille ou pas.
Une de des victimes de Simone de Beauvoir, Bianca Lamblin née Bienenfeld, dans un livre écrit en 1993, Mémoires d’une jeune fille dérangée, Chez Balland, révèlera que Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre auraient abusé d’elle à l’âge de 16 ans (n’oublions pas qu’alors la majorité était à 21 ans), et écrit-elle « j’ai découvert que Simone de Beauvoir puisait dans ses classes de jeunes filles une chair fraîche à laquelle elle goûtait avant de la refiler… à Sartre. » Simone de Beauvoir n’hésitera pas à affirmer dans ses carnets lorsque Sartre rompt avec Bianca « Elle hésite entre le camp de concentration et le suicide » proprement odieux. Ingrid Galster divulguera dans L’Histoire numéro 327 de janvier 2008 « elle parle quelque fois des juifs qu’elle a vus être menacés ou arrêtés avec une relative indifférence ». Mais cela ne semble pas émouvoir plus que cela Mr Payan, Maire de Marseille, qui vraisemblablement trouve tout cela normal, si on en croit ses réactions infamantes contre son élu de l’opposition.
Mais Guy Tessier aurait pu, aurait dû en rajouter sur Simone de Beauvoir, qui s’est totalement disqualifiée en l’occurrence. Car si l’on reprend le parcours de cette égérie libertaire extrémiste, l’on s’aperçoit qu’elle a multiplié les ignominies. Professeur agrégée de philosophie, ce qui la rend d’autant plus responsable de ses actes, elle n’a pas hésité, en 1943, au plus fort de la répression nazie contre les juifs et les résistants, à collaborer avec Radio-Vichy, médium de la collaboration, grâce à la recommandation de Sartre, et ce jusqu’en 1944. Nous n’étions pas en 1940/1941, où les doutes pouvaient éventuellement être permis, mais dans la période la plus noire qui soit. Certes, on m’objectera qu’elle organisait des émissions historiques musicales, mais, elle ne pouvait pas ignorer les autres diffusions de Radio-Vichy dont celles de Philippe Henriot. Elle publiera, toujours cette même année, un roman chez Gallimard, comme quoi l’occupation allemande pouvait avoir du bon pour ces intellectuels dépravés. Avec Sartre, ils seront très amis avec un dénommé René Delange, directeur de l’hebdomadaire collaborationniste Comoedia, et avec le Sonder führer Gerhard Heller qui régnait sur la vie intellectuelle parisienne d’alors. En 1944/1945 on en a condamné à l’indignité nationale, voire à être fusillés pour moins que ça.
Après-guerre, l’on va passer de la collaboration, ou du moins de la non-résistance flagrante, à l’apologie du communisme et de ses plus de 100 millions de morts. Staline, Castro, Mao, vont devenir les maîtres à penser du couple Sartre/de Beauvoir. Ces derniers applaudiront au Stalinisme triomphant, déclareront que la liberté existe en URSS. Ils se feront les apologistes des pires tyrans, Castro, Mao, Pol Pot. Simone de Beauvoir avait les yeux de Chimène pour Fidel Castro, Che Guevara et pour Mao ; elle les encensa. Elle sera ensuite de tous les combats pour un féminisme radical et totalitaire, préfigurant le wokisme insupportable d’aujourd’hui.
Non, décidément, faire porter le nom d’un lycée à cet exemple « d’abuseuse d’enfants » ou de « pédophile », comme la qualifie en 2008 la Britannique Carole Seymour-Jones, auteur de l’ouvrage, A dangerous liaison est une très mauvaise action. Marie-Jo Bonnet, a quant à elle, en 2015, étiqueté de « contrat pervers », les jeux sexuels de Beauvoir et Sartre, l’une séduisant de jeunes lycéennes pour les mettre entre les pattes de Sartre. Dans un très récent entretien avec Alexandre Devecchio, pour le Figaro Magazine, en date du 27 février 2025, Michel Onfray, accuse Sartre, de Beauvoir et d’autres intellectuels de gauche d’avoir été contaminés par l’antisémitisme. Décidément, rien ne pourra être épargné à Simone de Beauvoir.
Je suggère au Maire de Marseille de débaptiser au plus vite ce lycée, car des enfants, des adolescents ne méritent pas d’être représentés par ce type de personnages dévoyés. Je lui préconise le nom d’une grande française, une femme incontestable, Marie Madeleine Fourcade, née justement à Marseille en 1909. Très grande résistante de la première heure dès août 1940, elle va commander le réseau Alliance, après que son chef, le fondateur de l’organisation, Georges Loustaunau-Lacau sera arrêté en 1941. Elle sera faite Commandeur de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1939/1945, Médaille de la Résistance, et de biens d’autres décorations.
Cet exemple est symptomatique du combat culturel que mènent systématiquement les gauches, les droites s’en désintéressant la plupart du temps par peur, par crainte, par ignorance. Dans mon dernier livre sur La désinformation autour du Parti communiste « français », j’ai relaté le combat méritoire et remarquable dont avait fait preuve Laurent Wetzel, alors élu d’opposition à Sartrouville, le maire communiste d’alors ayant choisi le nom de Marcel Paul pour le donner à une rue. Wetzel avait démontré que ce sinistre personnage, ministre communiste après la libération, n’avait jamais résisté aux allemands, soutenant le pacte Hitler/Staline, et avait tout fait au contraire pour favoriser les communistes au camp de Buchenwald au détriment des non-communistes, choisissant ceux qui devaient vivre ou mourir. Attaqué en justice par les communistes, Wetzel sera relaxé. Élu Maire ensuite, Wetzel fera débaptiser cette rue et de biens d’autres attribuées à des criminels communistes. Le combat culturel et des idées est un combat quotidien et permanent, il doit s’imposer pour la victoire des libertés.
Michel Festivi
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