« Enrichissons-nous de nos différences. » Vraiment ?

Parc de l’ancien couvent des Récollets devenu depuis 2003 la Maison de l’Architecture, le square Villemin, dédié à l’origine à un médecin militaire de la Grande Guerre et depuis 2023, par la grâce de Mme Hidalgo, à l’héroïne kurdeMahsa Jîna Amini (déjà citoyenne d’honneur de la Ville de Paris), fut longtemps l’un de mes favoris. Très fréquenté par les amoureux du canal Saint-Martin qui le borde, il accueillait nombre de mères de famille dont les enfants s’ébattaient dans les aires de jeux.

Folie d’importation

Depuis les printemps arabes de 2011et la guerre menée en Syrie par l’État islamique qui ont jeté 1,5 million de migrants le plus souvent mâles vers l’Europe, les femmes et leurs rejetons ont largement été remplacés — comme, d’ailleurs, dans le square Satragne tout proche — par des gaillards exotiques squattant les bancs où ils s’allongent volontiers pour griller Marlboro sur Marlboro et surfer sur des smartphones sans doute offerts par les innombrables assoces bénéficiant des deniers publics.

Latent, le climat de violence culmina le 8 octobre 2022, quand Isaac, un « réfugié » afghan de 25 ans arrivé par l’Allemagne (merci, mutti Merkel !), sans emploi ni domicile connus mais suffisamment nanti pour se gorger de cannabis, attaqua Nader, un autre exilé assis sur un banc, et lui creva les deux yeux avant d’être maîtrisé — très difficilement — par la police.

Le criminel doublé d’un sadique ne sera jamais jugé. Ainsi en a décidé le 3 mars un collège de juges d’instruction convaincus par le témoignage de l’expert psychiatre Yon Liova. Ce chef de service du groupe hospitalier universitaire de Paris a en effet diagnostiqué chez son patient de « graves troubles psychotiques exacerbés par la consommation de stupéfiants ». Selon lui, Isaac aurait donc agi sous l’emprise d’un « délire aigu de persécution et d’une désorganisation de la pensée », abolissant totalement son discernement au moment des faits.

Au vu de ces conclusions, précise le site actuforcesdelordre.fr/, « la chambre de l’instruction a ordonné son hospitalisation à l’hôpital Sainte-Anne (XIVe). Un protocole de soins, incluant un traitement à vie, devra être établi. Si les conditions le permettent, une prise en charge ambulatoire pourrait être envisagée à l’avenir ».

Autrement dit, le forcené pourra sortir, et récidiver. Certes, il lui est interdit de contacter sa victime et de « porter une arme pendant une période de 20 ans ». Mais si lui vient d’idée d’énucléer à nouveau quelqu’un, une simple fourchette peut parfaitement faire l’affaire.

Entre l’hospitalisation et le traitement à vie d’Isaac et la prise en charge de Nader auquel tous les soins et le statut d’invalide à vie — et donc de résident — ont bien sûr été accordés, combien l’attaque du square Villemin a-t-elle et va-t-elle encore couter à la collectivité publique ?

De par la décomposition des familles indigènes, la démocratisation galopante de la toxicomanie encouragée par des gangs ethniques bradant d’abord hasch et coke afin de mieux asservir leurs proies, les réseaux sociaux et les jeux vidéo rivalisant de violence, les cas psychiatriques se multiplient malheureusement même dans la France profonde où les structures d’accueil ne peuvent plus faire face à des cas de plus en plus lourds. C’est donc folie que d’importer de surcroît en la matière, et au prétexte de la fraternité humaine, une main-d’œuvre étrangère.

Selon que vous serez migrant ou policier… 

A noter que, si compréhensive à l’endroit d’un clandestin, la Justice qu’incarne désormais Gérald Darmanin, ancien ministre de l’Intérieur, n’a trouvé en revanche aucune circonstance atténuante au policier Florian M. qui, le 27 avril 2023, avait abattu à Nanterre le jeune multirécidiviste algéro-marocain Nahel Merzouk, lequel, à bord de sa puissante Mercedes (immatriculée en Pologne !) s’était soustrait à un contrôle routier avant de menacer ses collègues. Ce père de famille, qui avait déjà fait quatre mois de préventive après sa mise en examen, vient d’être inculpé de meurtre et devra donc comparaître devant les assises. Une « décision inacceptable » pour le syndicat Alliance-Police Nationale qui, y voyant un « signal désastreux» pour les forces de l’ordre, a appelé celles-ci à se rassembler le 5 mars à 12h30 devant tous les commissariats. « Un procès pour meurtre est-il le prix à payer pour acheter la Paix Sociale ? » s’interroge le syndicat.

On observera que le fonctionnaire ainsi voué à l’opprobre général avait, alors militaire, servi en Afghanistan puis, après son entrée dans la police, été décoré à deux reprises, pour son action salvatrice lors d’une prise d’otages ainsi que pour sa participation à la répression du mouvement des Gilets jaunes, dont plusieurs dizaines avaient été éborgnés par des tirs de LDB. Des dossiers toujours à l’instruction six ans plus tard.

On remarquera aussi que les troubles, violences, incendies et destructions inadmissibles (montant des dégâts : plus d’un milliard d’euros en cinq jours) provoqués, et pas seulement dans les zones de non-droit, par l’« assassinat » de Nahel »furent appelées les « émeutes du ramadan ». Coïncidence, le juge a tranché alors que venait de commencer (le 1^er mars exactement) le ramadan 2025. Alliance a la réponse à sa question.

Claude Lorne

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