Farouche défenseur des squatteurs et de l’immigration-invasion comme disait feu Giscard d’Estaing, spécialiste depuis 2011 de l’ »investigation » (c’est-à-dire de la délation) sur l’extrême drouate et à ce tire ancêtre des lettres Frontal lancée par Libération et In extrémis lancée par Médiapart, le site StreetPress doit déguerpir le 7 mars du vénérable théâtre de la Gaîté Lyrique, propriété de la Ville de Paris, où il avait ses bureaux.
Départ précipité non pas sous la menace d’un assaut mené par ces néo-nazis qu’il s’évertuait à pourchasser, mais en raison de l’occupation du théâtre depuis décembre dernier par près de 400 « mineurs étrangers non accompagnés » (MNA) déboutés par l’État de leur demande de reconnaissance de minorité —pas mal d’entre eux affichant en effet la trentaine bien sonnée.
Toute programmation étant impossible depuis près de trois mois, la société gestionnaire de l’établissement culturel « SAS Gaîté Lyrique » annonçait fin février « ne plus être en mesure d’assurer la gestion, l’entretien et l’exploitation du bâtiment » et « suspendre le contrat de concession ». Le 5 mars, les organismes hébergés par l’ancien temple de l’opérette recevaient donc l’ordre de « quitter les lieux sous les 48 heures ».
Un scandale politique et financier
C’est en 2001, sous le majorat du socialiste Bertrand Delanoë, que fut prise la décision de transformer le théâtre construit à l’origine sous Louis XV puis remanié sous les deux Napoléon successifs en « centre culturel consacré aux arts numériques et aux musiques actuelles » ; inauguré dix ans plus tard après de longs et très onéreux travaux, son budget annuel de fonctionnement était alors de 9,5 millions d’euros, dont 5,45 de subvention municipale. En 2023, sous le label SAS Gaîté Lyrique, le bâtiment devient une concession de services avec La Fabrique de l’époque, « projet porté par un consortium composé de l’association culturelle Arty Farty, l’association de mobilisation Makesense, l’ONG internationale citoyenne (sic) SINGA, le média européen ARTE, la maison d’édition Actes Sud [propriété de Françoise Nyssen, dont Macron fit son ministre de la Culture] ». Et toujours bénéficiaire de subventions municipales s’élevant chaque année à plusieurs millions.
A quel titre StreetPress, qui n’a rien de culturel, y était-il hébergé, en partie aux frais des contribuables parisiens, qui ne sont pas tous d’ultra gauche et dont certains sont même victimes des néo-épurateurs ?
La parole est à Mme Anne Hidalgo — et à sa complice Lucie Castets, grande patronne des services financiers sur lesquels elle régnait jusqu’à la dissolution de l’Assemblée et à ses tentatives désespérées de se faire nommer Premier ministre sous les couleurs du Nouveau Front Populaire.
En attendant la réponse, on souhaite bien du plaisir au prochain maire qui, un jour ou l’autre, devra faire remettre en état un lieu historique ravagé — grâce à quelles complicités internes ? —par des centaines de squatteurs allogènes.
La Rédaction
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