fête de la musique

Pas de fêtes sans casse ni castagne

Un match de foot, une bavure policière, une Fête de la musique… Tout est bon pour que les « babouins », comme aurait dit Caroline Parmentier — on parlerait plutôt ici de singes hurleurs — s’assemblent et gueulent, cassent et castagnent, volent et violent.

Bien que le ministre de l’Intérieur ait mobilisé samedi soir quelque 50 000 membres des forces de l’ordre sur l’ensemble du territoire, dont 6 000 à Paris, de nombreuses villes et surtout la capitale ont été le théâtre de débordements inadmissibles.

Vitrines et portillons de métro fracassés, magasins une fois de plus dévalisés, passants attaqués, jeunes femmes molestées, policiers provoqués et contraints de se replier devant l’agressivité de tribus très alcoolisées, c’est une soirée moins festive que très noire qu’ont vécue jusqu’au petit matin les riverains des lieux de liesse, en particulier autour du Châtelet et de Saint-Eustache, tout proches de la station de métro-RER Les Halles par où arrivaient en masse les « gamins des cités » du 9-3.

En sera-t-il de même pour la Gay Pride prévue le 28 juin « contre l’Internationale réactionnaire » si l’on en croit l’affiche montrant un grand cadavre à la renverse, celui d’un homme blanc dont le cou est orné d’une croix celtique (« symbole néo-fasciste » selon Mediapart) désignant la cible à abattre ?

Mais qu’on se rassure : la Fête de la musique s’est parfaitement passée à l’Èlysée, où, au milieu d’une flopée d’invités choisis, Mmes Brigitte Macron et Rachida Dati ont pu se trémousser tout leur saoul au rythme d’orchestres afropéens, selon la terminologie imposée par les néo-occupants et leurs maîtres-penseurs.

La Rédaction

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