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Sardine Ruisseau a la mémoire courte

On avait déjà l’acteur et réalisateur Mathieu Kassowitz qui, sur France 5 le 19 mai, s’était félicité qu’« il n’y ait plus de Français de souche » avant de préciser sur LCI le 25 que, « si, il y a des Français de souche, c’est ce qu’on appelle des fins de race ». A l’Assemblée nationale où était débattu le 27 juin un texte d’Éric Ciotti sur la nécessaire interdiction des mariages de complaisance rendant automatique la régularisation des immigrés clandestins, Sandrine Rousseau en a rajouté une bonne couche sur le « Français de souche qui n’existe pas ».

Pour elle, en effet, « nous sommes français parce que nous avons été traversés par mille et un flux migratoires, invasions et migrations ». « Heureusement, se réjouit-elle, qu’il y a eu des amours non autorisées, heureusement qu’il y a eu des mariages avec des personnes étrangères, que nos grands-parents et nos arrière-grands-parents se sont aimés au-delà des frontières ! Vive les mariages, vive l’amour et vive les enfants issus de ces mariages ! »

On attend que, sur sa lancée, l’élue écolo de Partis dépose une proposition de loi visant à la réhabilitation immédiate et solennelle des dizaines de milliers de femmes tondues, marquées au fer rouge d’une croix gammée sur le front et pour certaines d’entre elles massacrées en 1944-45 par une foule hurlante, sur l’accusation, voire le simple soupçon, d’avoir péché avec des Allemands — des Chleuhs, comme on les désignait parfois à l’époque, souvenir de la guerre du Rif.

La même réhabilitation s’imposant en faveur des enfants nés de ces « amours non autorisées » et, du même coup, parfois mis au ban de la société.

Ignorer ces « dérapages » de la Libération relèverait de la plus pure xénophobie.

La Rédaction

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