Imagine-t-on une amicale des Anglais installés sur notre sol commémorant avec faste la défaite française de Waterloo, ou une amicale allemande célébrant l’armistice du 22 juin 1940 ? C’est pourtant ce que feront « nos » Algériens le 5 juillet pour « la fête de l’indépendance algérienne ».
Organisées par les associations « Le Meilleur est l’avenir » (en France, bien sûr où se sont invités « 6 millions d’Algériens » selon leur président Abdelmajid Tebboune) et « Les Enfants des Algériens en Europe », les festivités annoncées comportent une cérémonie solennelle, des activités ludiques ou la vente de produits locaux (sic). Elles s’achèveront par une soirée musicale sur le thème « Gloire à nos martyrs ». En grande majorité des terroristes du « réseau bombes » du FLN condamnés et exécutés pour les attentats anti-français de masse de 1956, lesquels justifièrent la « bataille d’Alger », finalement gagnée par la 10ème Division Parachutiste (1er REP, 2ème RCP, 2ème et 3ème RPC, alternativement déployés à Alger et dans le djebel) mais unanimement dénoncée de ce côté-ci de la Méditerranée par la Belle Conscience — dont se désolidarisa Albert Camus.
Gageons que Marseille ne sera pas la seule métropole à accueillir une telle commémoration-provocation, tolérée par ceux-là mêmes qui, en mai 2023, interdisaient un après-midi d’hommage privé à la mémoire de l’historien nationaliste Dominique Venner, suicidé dix ans plus tôt.
La Rédaction

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