Elle avait reçu une bonne éducation bourgeoise, sculpté son corps en pratiquant la danse classique, et crevé l’écran dans le film mythique de Vadim : » Et Dieu… créa la femme ». A Saint-Tropez, le dimanche 28 décembre 2025, Brigitte Bardot nous a quittés, à l’âge de 91 ans.
Elle laisse le souvenir d’une actrice parmi les plus belles de sa génération, qui a séduit la France entière, au point de personnifier Marianne, symbole de la République.
Elle a marqué les Français par son engagement ininterrompu en faveur de la protection et contre la maltraitance animale. Dans ce cadre, elle a fondé en 1986 la fondation Brigitte-Bardot.
En 1986, toujours, ses Mémoires furent un immense succès de librairie, avec plus d’un million d’exemplaires vendus. Elle y affirmait ses convictions, du général de Gaulle à Jean-Marie Le Pen.
En 2003, elle lança une alerte contre l’islamisation de la France dans un autre livre : » Un cri dans le silence « . Elle y fustigeait aussi la décadence sociétale manifestée entre autres par certaines « évolutions « dont on n’a aucun motif d’être fier.
On retiendra aussi de » BB » son patriotisme sincère et désintéressé. Bien peu de » célébrités » rendirent visite, comme elle, aux soldats blessés en compagnie des députés Jean-Marie Le Pen et Pierre Lagaillarde en 1959.
Madame Bardot s’appelait Brigitte. Une Brigitte que les Français aimaient et respectaient. Elle restera une icône du cinéma français. Elle sera toujours une femme de cœur, de foi et d’espérance.
André Murawski







