Contraception et pilule abortive généralisées, avortement libre, PMA, gratuité de la plupart de ces actes, et bientôt GPA et euthanasie normalisées : dans ce contexte, le Planning familial aurait dû s’autodissoudre, « mission accomplie », ce qui, soit dit en passant, aurait fortement allégé les dépenses publiques. Comme une myriade de « bonnes oeuvres » de l’ultragauche, le Planning familial ne vit en effet que grâce aux subventions gouvernementales, régionales, municipales etc.
Mais l’organisation a trouvé une autre façon d’utiliser ses locaux : elle les met à la disposition des prostituées, plus précisément à la disposition du « Syndicat du travail sexuel ». C’est la Nouvelle République, quotidien proche de la NUPES, du moins pour ce qui concerne la région de Châteauroux, qui nous apprend que les « travailleurs du sexe » y tiennent régulièrement permanence. Les locaux n’ont certes pas été transformés en lupanars, mais ces permanences ont pour objectif d’aider les prostituées à remplir les formulaires d’aide administrative, alimentaire etc. En lisant l’élogieux papier de la N.R., on comprend que le travail principal consiste à aider les prostituées sans papiers à en obtenir et à échapper aux (certes faibles) risques d’expulsion du territoire français. Mais peut-être la prostitution fait-elle partie des métiers « en tension » ou « pénuriques » qui justifient des régularisations de masse ?
Le seul département de l’Indre compterait, selon la NR, entre 100 et 150 « travailleurs sexuels ». « Beaucoup de personnes qui exercent sont sans-papiers », précise la référente du « syndicat du travail sexuel », elle-même prostituée.
« Le travail du sexe n’est pas l’horreur qu’on pense » (Nouvelle République, 1er juin 2023)
Ce qu’ « oublie » de rappeler la NR à ses lecteurs, c’est que les clients d’une prostituée risquent une amende de 1500 euros, et qu’en cas de récidive, l’amende peut monter à 3750 euros. Il s’agit donc d’un délit, qui figure dans le code pénal. Autrement dit, la NR et le Planning familial apportent leur soutien et donnent complaisamment la parole à des « travailleurs du sexe » qui sont, le plus souvent, des migrants clandestins, qui exercent donc une activité illégale et qui incitent à la délinquance puisque leurs clients sont qualifiés ainsi par la justice.
Et les proxénètes ? L’exploitation de ces femmes ? « C’est souvent plus nuancé », explique la référente du « syndicat des travailleurs du sexe », devant un parterre de membres du Planning familial, ravis de leur nouvelle mission. Autrement dit, il faut relativiser ce que l’on dit du proxénétisme, qui aurait aussi ses bons côtés.
Enfin ni la NR ni le Planning familial n’évoquent les effroyables addictions de ces « travailleurs » d’un genre particulier : l’alcool, et plus encore la drogue, qui ruinent la santé de ces malheureux, souvent très jeunes, sans parler de leur prosélytisme pour ces consommations, et des risques qu’ils font courir aux autres, notamment sur la route.
« Le travail du sexe n’est pas l’horreur qu’on pense », titrait la NR du 1er juin. Pour le Planning familial, c’est même une activité comme les autres, et il convient donc de défendre ces « travailleurs, travailleuses ».
Il est évident que la complicité du Planning familial et des articles comme celui signé Thomas Roche-Bayard dans la NR du 1er juin tombent sous le coup de la loi (apologie de crimes et délits). Mais parions qu’aucune poursuite ne sera diligentée par le ministère de l’Intérieur.
François Solchaga
en quoi le « planning » est encore en rapport avec la famille ? c’est plutot le syndiat de « la grande b….. »