La République sait bien récompenser ses serviteurs, même les plus controversés et les plus incompétents. Si Pap NDiaye n’aura plus la charge de finir de détruire les vestiges de l’éducation jadis nationale, il va désormais représenter la France au Conseil de l’Europe.
Toujours bravo à Chard.
Dans une tribune publiée par Le Monde, le calamiteux prophète du pédagogisme Philippe Meirieu affirmait déjà que « l’extrême droite a obtenu le départ de Pap Ndiaye du gouvernement ». Interviewé par le même quotidien le 4 août, l’ancien ministre de l’Éducation nationale souligne que son départ est un « trophée de chasse » pour l’extrême droite et les «forces obscures » qui gouvernent le pays parce qu’il est « identifié comme un homme de gauche, engagé sur les questions de l’antiracisme, de la lutte contre les discriminations, tout ce que l’extrême droite abhorre » et qu’il est « un homme noir ».
Outre que M. Ndiaye paie surtout son incompétence et sa méconnaissance des rouages d’une Education nationale qu’il méprise tant qu’il a inscrit sa progéniture à l’Ecole alsacienne, qui aurait cru que « l’extrême droite » était aussi omnipotente dans notre pays ? A croire que Pap sombre lui aussi dans le complotisme.