Gérald Darmanin poursuit inlassablement sa politique de répression visant les mouvements patriotes, catholiques et identitaires. C’est d’ailleurs le seul domaine où il se montre efficace, et même implacable.
Le ministre de l’intérieur a ainsi demandé l’ouverture d’une enquête, sur la base de l’article 40, pour des soupçons de reconstitution de ligue dissoute. Suite à cette décision, 12 militants du mouvement « Argos » ont été interpellés et 4 sont actuellement recherchés. Leur crime ? Faire partie d’un groupe politique présentant des ressemblances avec « Génération Identitaire », mouvement (honteusement) dissout en mars 2021 en Conseil des ministres. Sur cette base, le ministre de l’intérieur a donc décidé de mobiliser d’importants moyens judiciaires et policiers pour organiser l’arrestation de ces militants patriotes.
Voilà quelles sont les priorités de nos autorités dans un pays qui croule sous la délinquance et la criminalité et où l’insécurité la plus barbare règne sur des pans entiers du territoire !
Revenons par ailleurs sur ces fameuses « ressemblances » qui valent à ces jeunes gens d’être traités comme des criminels. Selon une source proche du dossier, citée par BFM TV, le groupe « Argos » serait accusé « de poursuivre les mêmes buts » que le mouvement dissout. Quels buts ? S’opposer à l’immigration de masse ? Dénoncer les conséquences néfastes de celle-ci sur la société ? Défendre la culture et l’identité française et européenne ?
Mais ne sont-ce pas là les « buts » de toute structure nationaliste et patriote digne de ce nom ? Et dans ce cas la tentative de criminalisation d’Argos n’est-elle pas de facto une tentative d’interdiction de tout discours critique sur l’immigration et, au final, de tout engagement identitaire ?
C’est pourquoi ces nouvelles interpellations n’ont rien d’anecdotiques et que les patriotes, de tous âges et de toutes obédiences, auraient bien tort de s’en désintéresser au prétexte qu’elles ne concernent qu’un « groupuscule ». Car ce crescendo de répression n’est rien de moins que la remise en cause progressive des libertés politiques dans notre pays et ce glissement autoritaire pourrait bientôt atteindre des structures ou partis qui se croient aujourd’hui « à l’abri », à tel point qu’ils en viennent même parfois à hurler avec les loups. Calcul peu digne et fort dangereux car lorsque le « cordon sanitaire » ne suffit plus, on peut aisément le renforcer ou le remplacer par un « cordon judiciaire ».
Nos libertés fondamentales, de pensée et d’expression, ne peuvent pas être sacrifiées sur l’autel de considérations médiatiques ou électoralistes.
Xavier Eman