Au Parlement européen, le Fidesz, le parti de Viktor Orban, ne faisait plus partie d’aucun groupe depuis son départ du PPE qui regroupe la plupart des partis du centre et de la droite molle.
Ce dimanche, le premier ministre hongrois a annoncé qu’il souhaitait former un nouveau groupe parlementaire européen avec le mouvement centriste ANO de l’ancien chef du gouvernement tchèque Andrej Babis et le FPÖ autrichien de Herbert Kickl, membre à l’heure actuelle d’Identité et démocratie (ID) – qui comprend le RN français, l’AfD allemande et la Ligue italienne.
Le 29 mai dernier, il avait pourtant affirmé désirer une alliance entre l’ID et l’ECR (les deux groupes « souverainistes » et conservateurs) et déclarait au journal Le Point : «l’avenir de la droite en Europe repose entre les mains de deux femmes : Giorgia Meloni et Marine Le Pen».
Pour que cette nouvelle alliance conservatrice soit reconnue comme un groupe au Parlement européen, quatre autres pays devront y adhérer.
La rédaction