Le premier ministre hongrois Viktor Orban a apporté son soutien à Marine Le Pen, la présidente du groupe parlementaire du Rassemblement national (RN), contre laquelle le parquet de Paris a réclamé cinq ans d’emprisonnement et une peine d’inéligibilité de cinq ans avec exécution provisoire.
« Je n’arrivais pas à croire les nouvelles d’hier concernant Marine Le Pen. Marine, n’oublie pas que nous sommes avec toi dans ce combat! Et n’oubliez pas: les poursuites engagées par la justice ont été un pas décisif vers la victoire du président Donald Trump », a écrit le chef du gouvernement hongrois sur sa page X(ex-twitter).
Auparavant, M. Orban s’était ouvertement prononcé en faveur de M. Trump lors des procès lancés contre lui aux États-Unis.
Marine Le Pen est jugée devant le tribunal correctionnel de Paris depuis le 30 septembre dans l’affaire des emplois fictifs présumés d’assistants parlementaires du RN. Selon l’enquête, il s’agit d’un détournement de fonds de l’Union européenne pour rémunérer des assistants d’eurodéputés travaillant en réalité pour le parti. Parmi les « accusés » figurent également le maire de Perpignan Louis Aliot et l’ancien vice-président du parti Bruno Gollnisch.
Une enquête sur des soupçons de détournements de fonds européens a été ouverte en 2014. La même année, l’Office européen de lutte antifraude (Olaf) a réclamé le remboursement de 339000 euros pour l’emploi indu de deux de ses collaborateurs. Mme Le Pen est soupçonnée d’avoir rémunéré avec les fonds européens sa chef de cabinet, Catherine Griset, et son garde du corps, Thierry Légier. L’audience est prévue jusqu’au 27 novembre, mais l’échéance pourrait être repoussée.
La rédaction