Le gouvernement hongrois a pris la décision de cesser la coopération avec la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye. C’est ce qu’a annoncé le chef du bureau du premier ministre hongrois, Gergely Gulyas.
« Le gouvernement a décidé de se retirer de la Cour pénale internationale. La procédure de résiliation de l’accord conformément au cadre constitutionnel et au droit international sera initiée par le gouvernement jeudi », a-t-il déclaré cité par l’agence MTI.
L’annonce du retrait de la CPI coïncide avec une visite à Budapest du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui bénéficie du soutien de la Hongrie dans la lutte contre le mouvement palestinien Hamas. En novembre dernier, la CPI avait délivré un mandat d’arrêt à son encontre, l’accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité en Palestine.
Le premier ministre hongrois Viktor Orban avait qualifié cette décision d’absurde et honteuse. Il avait assuré à son homologue israélien que la Hongrie ne respecterait pas la décision de la CPI.
La Russie, les États-Unis, la Chine, Israël, l’Inde, l’Iran et un certain nombre d’autres pays ne participent pas à l’activité de la CPI. Au sein de l’UE, seule la Hongrie a refusé de participer à ses activités.
La rédaction
Franchement, qur la Hongrie reste ou sorte de la C.P.I. n’a pas grande importance, comme si elle annonçait qu’elle sort de l’O.M.C. Le problème, ce n’est pas la C.P.I., c’est la Cour de justice de l’Union européenne – manipulée par le grand ami d’Orban, un vieillard nommé Soros. C’est de celle-là qu’il faut sortir, ce qui ne peut se faire qu’en sortant de l’Union européenne. Or Orban financièrement gagne à y rester, et pis la Russie l’incite sûrement à y rester…