D’aussi loin que je me souvienne, François Wagner était d’abord et avant tout un combattant des idées nationales, défenseur – si j’ose dire- du trône et de l’autel mais également des batailles menées par Jean-Marie Le Pen et maintenant par Marine Le Pen dont il était un des défenseurs dans le procès des assistants parlementaires intenté par le Système.
Cet avocat de talent, spécialisé dans le droit de la presse et le droit immobilier, a toujours défendu avec brio et conviction tous ceux qui avaient maille à partir avec la justice, après être tombés sous les coups des interdits des sinistres lois Pleven, Gayssot et consorts.
Il avait repris le flambeau de Georges-Paul, son père que nous aimions tant à Présent, lorsqu’il venait une ou deux fois par semaine, au petit matin, donner une chronique avant d’aller plaider au Palais ou ferrailler à la tribune de l’Assemblée. Toujours souriant et à l’écoute de ses interlocuteurs, François Wagner a soutenu jusqu’au bout notre cher quotidien et s’est battu, au côté de Francis Bergeron et de toute la rédaction, pour le maintenir hors de l’eau. Défenseur acharné de la liberté de la presse, il avait même créé une association regroupant toutes celles et ceux croyant encore à l’indispensable existence de la presse nationale de conviction. Nous avons perdu un ami, qui avait la grande sagesse de ne pas participer aux querelles intestines si nuisibles à nos idées.
Françoise MONESTIER