Toujours à l’affût de ragots ou d’informations malveillantes tendant à faire croire qu’une odieuse « extrême-droite » serait présente partout — à l’image d’ailleurs de Darmanin qui en fait une véritable obsession —, les antifas (aidés par les désinformateurs de Libération) ont trouvé un nouvel os à ronger avec les chanteurs du groupe Canto qui se sont donné pour mission de sauver la patrimoine traditionnel et populaire du chant (https://projet-canto.fr/).
De l’Occitanie aux Flandres, ils connaissent sur le bout du doigt aussi bien les chants de marins que les chants traditionnels, les chants de carabins ou les chants militaires et organisent régulièrement des soirées apéritives. Ayant réussi à faire chanter Macron qui, à Montparnasse, sortait d’un dîner chez des amis, deux heures après avoir tenu le crachoir sur la petite lucarne, nos gaillards ont certes fait un bon coup, mais qui leur a valu de passer sous les fourches caudines de tous ces flics de la pensée unique qui passent leur temps, en bons disciples du camarade Plenel, à instruire de véritables procès contre ceux qui ne sont pas de leur bord.
Le sale coup de Toulouse
Alors que les équipes occitanes et aquitaines de Canto et de Version française, jeune association qui s’est donné pour mission de promouvoir « l’art de vivre à la française », donnaient rendez-vous à leur amis toulousains ce dimanche dans une belle propriété des environs de la Ville rose pour chanter et célébrer la convivialité d’un repas en chansons et bons vins, nos courageux antifas ont taggué les abords du lieu choisi, menaçant le propriétaire d’incendier son bien s’il ne renonçait pas à recevoir ce groupe. Ce qu’il fit après avoir reçu la visite de la maréchaussée qui finit par le persuader de renoncer au contrat passé avec Canto.
Mis devant le fait accompli vingt-quatre heures avant l’événement, les responsables toulousains ont déniché un bel endroit où plus de 80 filles et garçons dans la fleur de l’âge se sont retrouvés pour chanter Fanchon, Au 31 du mois d’Août, La Piémontaise, Le Forban et autres chants du répertoire gaulois sans oublier Le Refuge, chant pyrénéen que tout le monde semblait mieux connaître que Macron. Dans une partie de ce bel espace campagnard, qu’ils avaient déniché, de jeunes artisans du Savoir français, exposaient leur travail : pièces de menuiserie et pièces de forge réalisées devant nous sur une forge qu’ils avaient apportée. Bref, une belle soirée française à la santé des antifas !
Françoise Monestier