En 2018 – très exactement le 21 juin de cette année-là -, une prévisionniste climatique suédoise de 15 ans, Greta Thunberg, lançait un cri d’alarme terrible : si le monde ne changeait pas radicalement, sa politique énergétique, si notre planète n’était pas capable d’en finir avec les combustibles fossiles, alors une catastrophe climatique détruirait le monde à très brève échéance, cette échéance étant analysée comme devant intervenir dans les cinq ans, soit au plus tard en juin 2023… L’échéance des cinq ans, nous y sommes, ou presque, à présent : il reste donc moins de deux mois pour échapper au pire.
Voici très exactement le tweet de la grande prêtresse, diffusé le 21 juin 2018 et qui fut religieusement relayé sur tout le globe, la gamine s’étant chargée personnellement de présenter et commenter aux chefs d’Etat son analyse, ses prévisions : « « Un éminent climatologue avertit que le changement climatique anéantira l’humanité entière si nous n’arrêtons pas d’utiliser les combustibles fossiles dans les cinq prochaines années ». En effet il s’était trouvé un professeur de chimie atmosphérique à Harvard, James Anderson, pour écrire que le changement climatique en cours allait ramener la terre au niveau de ce qu’elle était il y a 33 millions d’années, et notamment la terre se retrouverait sans glaces à ses deux pôles. Le professeur Anderson, très âgé, et qui passait auprès de ceux qui le connaissaient bien pour être en train de perdre la boule, avait précisé : si nous sommes incapables d’empêcher le changement climatique, « la chance qu’il y ait encore de la glace permanente dans l’Arctique après 2022 est nulle ».
Curieusement l’article de cet éminent professeur ne peut plus être consulté. Il a été progressivement retiré des réseaux sociaux au cours des années nous rapprochant de l’échéance cataclysmique prévue. Aujourd’hui il est même devenu impossible de retrouver l’article originel.
Quant à notre jeune Pythie suédoise, elle a procédé de son côté à l’effacement de tous ses courriels et messages divers prédisant le cataclysme. Un vrai nettoyage planifié de ses innombrables outils de communication. C’est sans doute une bonne chose, car les messages émis contribuent eux-mêmes au réchauffement de la planète.
Nous attendons donc à présent avec impatience, mais sans trop d’inquiétude, il faut l’avouer, le nouveau calendrier de l’apocalypse promise.
Agathon