9 mai

Nouvelles du Front : 29 ans après sa mort, Sébastien Deyzieu affole toujours l’extrême gauche

En 1994, quelques centaines de jeunes nationalistes avaient organisé un défilé dans le 6e arrondissement de Paris. Poursuivi par des policiers jusque dans un immeuble, l’un de ces jeunes gens s’était tué en tombant d’un toit, rue des Chartreux. Depuis lors, chaque année, les nationalistes organisent une marche silencieuse sur le lieu du drame, à sa mémoire.

Ils étaient 550 selon la police, et sans doute nettement plus, ce samedi 6 mai 2023, regroupés derrière une nuée de drapeaux français ou à croix celtique et une banderole portant ces seuls mots : « Sébastien présent ». L’ambiance était aussi donnée par les lueurs de fumigènes rouges. Un hommage impressionnant et digne. Une marche comme il s’en produit parfois après des assassinats ou des accidents mortels. Mais il n’est pas courant que, si longtemps après, le souvenir de l’ami, du frère d’armes, soit encore régulièrement honoré. Bravo pour cette fidélité.

La préfecture surveillait le cortège avec un drone, au cas où… Histoire de susciter quelques frissons chez ses lecteurs le journal d’extrême gauche « Libération » a vu – il était apparemment le seul – des manifestants marchant au pas de l’oie, bras tendus, et habillés de noir, non pour marquer leur deuil, mais à coup sûr pour afficher leur admiration à l’égard des squadristes d’il y a cent ans.

François Solchaga

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