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Émeutes de la haine : parlons fric !

Les élus et les vieux gauchistes caricaturaux, qui n’ont rien oublié et rien appris, qu’on a vu défiler jeudi à lors de la marche blanche organisée en hommage à Nahel, mort le 26 juin lors de son refus d’obtempérer et dont la mère Mounia, juchée sur un utilitaire blanc, se comportait en rockstar, se doutent-ils qu’en raison des émeutes de la haine que nous subissons depuis quelques jours, les prix vont exploser et notamment les tarifs d’assurances ?

Ce fut le cas après les émeutes du ramadan 2005, à l’issue desquelles la Fédération française des sociétés d’assurance estima à 250 millions d’euros les déprédations commises, soit 233 bâtiments publics et 74 bâtiments privés dégradés ainsi que 18 lieux de culte, pour la quasi-totalité catholiques, 144 bus de la RATP, une centaine de véhicules de la Poste et près de 9000 véhicules appartenant à des particuliers détruits. Cette facture colossale incita la Fédération à augmenter notablement les primes d’assurance des collectivités en zones urbaines sensibles, ce qui engendra de grosses dépenses supplémentaires pour ces villes et donc pour leurs administrés alors astreints à la taxe d’habitation.

Déjà une facture de 5 millions d’€ pour la RATP

En 2005, les troubles s’étaient éternisés trois semaines durant, du 27 octobre au 19 novembre, et en 2023, ils sont bien partis pour durer : en trois nuits, les dégâts sont considérables puisqu’on compte déjà plus de deux cents bâtiments publics incendiés, ainsi que les moyens de transport. Près de cent autobus municipaux (vingt pour l’Ile-de-France dont douze dans le seul dépôt de la RATP à Aubervilliers) sont ainsi partis en fumée ainsi qu’une rame de tramway à Clamart. Or, il faut savoir que le prix minimum d’une rame est 300 000 euros, le prix minimum d’un bus classique atteignant 230 000 euros, celui d’un bus électrique 310 000 € hors batteries(100 000 €) et 600 000 pour un bus à hydrogène, tous ces prix s’entendant hors taxes. Le seul raid sur le dépôt d’Aubervilliers aura donc coûté près de 5 millions d’euros à la RATP, sans parler des désagréments pour les usagers, puisque « tous les bus et tramways sont interrompus à 21 heures au plus tard tous les soirs jusqu’à nouvel ordre pour la sécurité des agents et des voyageurs », a annoncé le 30 juin Île-de-France Mobilités.

Avec Macron, le chaos ethnique

« Marine Le Pen élue, ce sera le chaos, ce sera la guerre civile », avait vaticiné Emmanuel Macron lors du face-à-face télévisé précédant la présidentielle de 2022. Nous avons le chaos, et peut-être les prémices de la guerre ethnico-civile, mais l’ancienne patronne du Rassemblement national n’y est pour rien, M. Macron l’ayant emporté haut la main. A qui la faute, donc ?

Si les médias alignés multiplient les débats sur les troubles actuels, pas une fois le mot immigration n’y aura été prononcé, alors que les gros bataillons des sauvageons, comme disait amicalement le souverainiste Chevènement, sont constitués d’immigrés, se revendiquant comme tels, et dont les pillages systématiques sont benoîtement expliqués, comme sur France Info le 30 juin, par « l’inflation », qui rend la vie si dure dans les banlieues.

Comme si c’était à seule fin de nourrir les damnés de la faim qu’étaient fracturés et dévalisés les boutiques Nike ou Apple et les magasins Boulanger, qui ne vendent pas des baguettes mais de l’électro-ménager !

Lascars et Black Blocs, même combat ?

Mais les issus de l’immigration ne semblent pas les seuls à mener cette danse du feu qui ne doit rien à Manuel de Falla. Des Black Blocs, cette sorte de milice Wagner de l’ultragauchisme, seraient également à l’œuvre, apportant leur savoir-faire et leur professionnalisme aux « éléments incontrôlés ». Après tout, l’université de Nanterre, ville d’où est partie la déflagration cinquante-cinq ans après celle de mai 68, est l’une de leurs places-fortes, ils haïssent notre « ancien monde » et prônent la coagulation des luttes, quitte à s’allier avec le diable islamiste.

Une chose est sûre. Loin d’être improvisées, ces émeutes qui, en quelques heures, ont ravagé la France de Nanterre à Toulouse et de Marseille à Tourcoing (fief du ministre de l’Intérieur Darmanin où l’on ne compte plus les destructions dont celle de l’école Sainte-Clotilde, un établissement catholique comme par hasard), étaient préparées de longue main, dans l’attente d’une bonne occasion. En l’occurrence la mort du jeune Nahel — prénom arabe venant du verbe naâl, et qui signifie « Celui qui réussit », et qui a réussi en effet à faire trembler la République.

Comment expliquer en effet que les émeutiers aient pu réunir en aussi peu de temps, et sur tout le territoire national, des dizaines de milliers de mortiers d’artifice et autres engins incendiaires ? Les caves des cités de non-droit n’abritent décidément pas que des planques de deal ou des moutons promis à l’égorgement ; elles servent aussi d’arsenaux.

Punir les familles

Dans à peine plus d’un an débuteront les J.O. de Paris, attendus depuis un siècle exactement — et en vue desquels il va falloir rebâtir la piscine olympique prévue à Aubervilliers où elle a été gravement endommagée dans la nuit du 29 au 30 juin, pendant laquelle 249 gendarmes et policiers ont été blessés. Pour assurer leur sécurité et leur bon déroulement, on pourra déployer toutes les forces de l’ordre, RAID, GIGN ou BRI, que l’on veut (ou peut), cela ne servira de rien si, auparavant, un sérieux ménage n’a pas été fait. Très fier de lui, le gouvernement qui, par la voix d’Elisabeth Borne, a flétri, ce qui était bien le moins, des « actes injustifiables et inexcusables », a annoncé l’interpellation de six cents casseurs. Fort bien, mais combien seront condamnés à de la prison ferme ? En 2005, sur 4 770 interpellations, débouchant sur 4 402 gardes à vue, on compta seulement 763 incarcérations (pour des périodes très courtes) alors, on l’oublie trop souvent, que quatre de nos compatriotes avaient perdu la vie, dont une sexagénaire handicapée, incapable de sortir d’un autobus incendié par des « jeunes ».

Une majorité des descendants de ces jeunes auraient entre 13 et 17 ans. La mesure la plus efficace pour les ramener à la raison serait à l’évidence la prise et surtout l’application rigoureuse d’un décret privant les parents des mineurs interpellés en flagrant délit de violences de toute aide sociale et des logements sociaux à eux concédés, les parents en situation irrégulière étant en outre expulsés manu militari ainsi que leur smala. Après tout, c’est en un temps record qu’a été inculpé et écroué à la prison de la Santé le brigadier de police, jusqu’ici très bien noté, auteur du coup de feu fatal contre Nahel.

Certes, les Insoumis, les belles âmes, la Défenseure des droits et la Cour européenne des Droits de l’homme gueuleraient, mais nul doute qu’applaudirait la majorité des contribuables. Déjà pressurés par l’État qui leur doit de fonctionner, fût-ce si mal.

Camille Galic

Un commentaire

  1. Merci pour vos articles si décapants, en particulier ceux de Camille Galic.
    Les gauchistes ont un nouveau sujet d’indignation : avec déjà 81.974 euros au compteur, la cagnotte lancée pour soutenir la famille du policier écroué pour le tir sur le voyou Nahel (15 procédures judiciaires à son actif) a réuni plus d’argent que celle lancée pour aider Mounia, la mère dudit Nahel.
    Conommentaires sur les réseaux sociaux :”Voyez comme les racistes sont riches !” Mais qu’est-ce qui empêchait Kylian Mbappé, Omar Sy et autres multimillionnaires dont les cris d’orfraie ont encouragé aux émeutes d’envoyer de gros chèques à Mounia ?
    Fort heureusement, le soutien aux forces de l’ordre est beaucoup plus important que celui pour le jeune décédé. A 14h, ce samedi, par exemple, une réunion est organisée devant le commissariat de police de Cambrai, en soutien aux forces de l’ordre.Et je vois aussi beaucoup de signes de soutien apparaitre sur les réseaux sociaux envers nous, gendarmes ou policiers. Bien évidemment ces manifestations ne font pas les grosses unes des journaux télévisés. Trop civilisées… 

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