CADA

Des nouvelles du CADA de Bélâbre

J’étais le week-end dernier à Châteauroux. Ce n’est pas que cette ville m’attire spécialement. Elle est certes plutôt bien gérée, mais quels que soient les efforts du conseil municipal, son attractivité touristique restera toujours réduite. En fait je voulais faire un tour à la grande école catholique hors contrat, rattachée à la Fraternité Saint Pie X, qui se trouve en proche banlieue de la préfecture de l’Indre. Des amis sont venus me chercher, et je vous raconterai sans doute une prochaine fois, le formidable travail réalisé par cette école assez gigantesque, installée dans les anciens bâtiments de l’OTAN. Les Jeux olympiques, l’an prochain, braqueront d’ailleurs bientôt les projecteurs sur ce site, car les épreuves de tir auront lieu juste à côté de l’école (mais sans risques pour les élèves !).

En fin de journée, mes amis m’ont entrainé à Bélâbre, un tout petit village situé à l’extrême sud du département, pour participer à un pique-nique. Ce pique-nique n’était pas banal. Il réunissait, ce 2 septembre, le noyau dur de la résistance à l’implantation d’un CADA sur ces terres berrichonnes. A cette occasion j’ai fait la connaissance de Mylène Wunsch, la charmante responsable départementale du RN.

Les CADA, ce sont des structures d’accueil de migrants, clandestins, sans papiers, nourris et logés à nos frais, en attendant une régularisation ou une hypothétique expulsion. Plusieurs CADA ont fait couler beaucoup d’encre. Dont celui de Bélâbre. Il faut dire que le maire, Laroche, élu sans étiquette mais socialiste caché, et appartenant dit-on à la même loge que le grand patron des CADA, qui vit à Moulins (Allier), a décidé dans le plus grand secret l’implantation de ce CADA dans le village. Il n’y a donc eu aucune concertation préalable car Laroche savait parfaitement que personne n’aurait voulu de ce CADA, malgré les subventions (par nos impôts) qui en découleraient.

Quand les habitants ont découvert, incidemment, le pot-aux-roses, cette andouille de Laroche a commencé à paniquer. Il s’est répandu dans les médias complaisants en prétendant que ses concitoyens voulaient…le pendre ! Ces accusations de la part d’un dépendeur d’andouilles, c’est paradoxal ! Les pique-niqueurs de samedi n’avaient pourtant pas la tête de sauvages. D’ailleurs Laroche n’a pas porté plainte contre les prétendus auteurs de menaces à son encontre car tout cela n’est que du baratin pour essayer de retourner une opinion publique locale et même régionale, extrêmement hostile au projet.

« Eclairer les consciences » (sic !)

Comme à Saint-Brévin (Loire-Atlantique) et comme à Callas (Côte d’Armor), cette implantation ne se fera pas, car 80% des habitants du village sont hostiles au projet. Les réfractaires ont recueilli la signature de plus de 50% des habitants du village, mais le maire refuse d’en tenir compte, au motif que sur cette liste figureraient des propriétaires de résidences secondaires. Et alors ? Ils paient bien leur taxe foncière et leur taxe d’habitation localement !

Laroche refuse donc de tenir compte de cette pétition pourtant impressionnante, mais il se garde d’organiser son propre référendum. Il sait que sa position est ultra-minoritaire dans le village, comme d’ailleurs dans toute la région. Les soutiens de Libération, de France Info et de La Nouvelle République, des blacks blocs et des antifas de Poitiers, ne suffiront pas pour convaincre les habitants du bien-fondé de son initiative mortifère. Laroche explique aussi qu’il veut maintenant « éclairer les consciences » des opposants. Le voici donc qui se met à prêcher comme un curé progressiste post-soixante-huitard !

Il veut également commencer les travaux afin de rendre irréversible le processus. Mais les recours des opposants réunis au sein de l’Union bélabraise sont déjà prêts.

Des particuliers préparent de leurs côtés des recours, notamment ceux qui habitent dans l’impasse où serait installé le CADA (une ancienne usine désaffectée, ce qui nécessiterait des centaines de milliers d’euros de travaux !).

En parallèle, les habitants des résidences secondaires organisent leur inscription sur les listes électorales du village.

Un pot de pus

Le nouveau préfet de l’Indre, Thibault Lanxade, a demandé des délais pour prendre connaissance de ce dossier plutôt chaud, et il semble assez peu excité par le projet larochien, qui ressemble à un pot de pus.

Prochain rendez-vous : le 30 septembre. Une manifestation anti-CADA de grande ampleur est annoncée ce jour-là.

Selon toute vraisemblance le CADA de Bélâbre ne verra donc jamais le jour. Mais bien évidemment il y a tous les autres CADA à fermer. Avec notre argent, les immigrationnistes ont encore les moyens de poursuivre la mise en place de ce grand remplacement, qui n’existe pas, comme chacun sait.

Madeleine Cruz

Dans le village de Bélâbre (Indre, non loin de Fontgombault), les habitants restent mobilisés. Ici le pique-nique anti-CADA du 2 septembre.

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