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Un scandale d’État : la “migration” tolérée pour les greffes d’organe

Sur cinq patients attendant en France une greffe d’organe, un seul l’obtient dans un délai raisonnable faute de donneurs… et d’opérateurs. Comment admettre dès lors que nos hôpitaux soient submergés de malades allogènes ? A l’origine d’un rapport parlementaire publié en 2021, Véronique Louwagie, député LR de l’Orne et membre de la Commission des Finances, affirme ainsi que « depuis 2015, les étrangers ont bénéficié de 14,8 % des transplantations alors que les étrangers résidant en France ne représentent que 7,4 % de la population ».

Des passeurs, comme pour les migrants

Nombreux sont donc les soignants qui s’étonnent et s’inquiètent de l’arrivée massive et totalement illégale d’étrangers acheminées via des filières très organisées dont les passeurs sont pour la plupart algériens pour le Maghreb et géorgiens pour les pays de l’ex-URSS.

Un business aussi lucratif pour les trafiquants qu’onéreux pour nos services de santé déjà si dégradés, au point, signale Marianne, que la Société francophone de transplantation, « préoccupée par le nombre de « prises en charge des réfugiés médicaux dans nos services de dialyse et leur inscription sur les listes de greffe », a saisi le Comité consultatif national d’éthique. D’autant, souligne la SPT, que « ces patients réfugiés amenés par des passeurs arrivent dans nos services d’urgence en situation souvent très précaire, nécessitant des séances de dialyse immédiates et désirant rapidement s’inscrire sur nos listes de transplantation ».

Mais le scandale perdure alors même que dans un rapport consacré à l’Aide médicale d’État (AME, réservée aux clandestins et dont le budget annuel dépasse le milliard d’euros), les Inspections générales des Finances et des Affaires sociales (IGF-Igas) soulignaient déjà il y a un an que les données concernant la greffe et la dialyse « confortent l’hypothèse d’une migration pour soins ».

La parole est au Dr Buzyn

Ex-ministre de la Santé, Agnès Buzyn espère avoir pondu un best-seller avec son pavé de 500 pages, Journal, janvier-juin 2020, que publiera Flammarion fin septembre. Elle y parle évidemment de ses prouesses face au Covid. Mais, puisqu’elle a été justement recasée en 2022 par Macron conseiller-maître à la Cour des comptes en principe concernée au premier chef par ces largesses inconsidérées, on veut espérer que les journalistes qui se presseront nombreux à ses conférences de presse pour la promo de son bouquin trouveront une minute pour l’interroger aussi sur sa cécité volontaire sur la ruineuse « migration pour soins ». Une cécité scandaleusement observée, avec l’aval de l’Élysée, par tous ses successeurs alors qu’en finir avec ce dévoiement soulagerait d’autant l’hôpital que le nouveau ministre Aurélien Rousseau prétend sauver. Et abrègerait aussi les souffrances de nos nationaux — qui sont également des contribuables — en attente d’une greffe salvatrice.

Stéphane Galet

Un commentaire

  1. Merci à toute l’équipe du Nouveau Présent — sitôt levé, mon premier geste est de consulter le site chaque matin — qui pérennise l’esprit de notre cher quotidien. Et surtout nous apporte chaque jour une mine d’informations que je m’efforce de faire circuler, comme par exemple cet article sur le scandale des transplantations si coûteuses, si précieuses, mais dont bénéficient pourtant des étrangers en situation irrégulière, qui n’ont jamais jamais cotisé à la Sécu ni payé d’impôt. Charité bien ordonnée commence par soi-même !
    Encore bravo à votre équipe de bénévoles. Tenez bon !

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