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La Poste accusée de couvrir l’emploi de clandestins par ses filiales

On ne le répétera jamais assez, l’immigration incontrôlée est avant tout une très bonne affaire pour tous les patrons sans scrupules et les exploiteurs de tout poil. Nouvelle démonstration avec la mise en accusation de La Poste, soupçonnée de fermer les yeux sur l’utilisation de travailleurs clandestins par certaines de ses filiales.

Après deux ans de procédure, La Poste se défendra à partir de demain lors d’une audience devant le tribunal judiciaire de Paris devant lequel elle a été assignée par le syndicat Sud PTT qui l’accuse de manquer à son «devoir de vigilance» sur les conditions d’emploi de travailleurs clandestins au sein de ses filiales Chronopost et DPD France.

Sud PTT a déjà mis en demeure plusieurs fois La Poste depuis 2020, pointant du doigt des «insuffisances manifestes» dans la rédaction et la mise en oeuvre de son plan de «vigilance, obligatoire depuis une loi de 2017.

Cette procédure s’inscrit dans une problématique plus générale, l’utilisation « en cascade » de prestataires par les grandes entreprises – dans le but de minimiser les coûts – entraînant une perte de lisibilité et de transparence quant aux conditions d’emploi du personnel, sans même parler de la qualité et de la sûreté des missions accomplies par des individus exploités, maîtrisant mal ou pas du tout la langue française et pouvant disparaître dans la nature du jour au lendemain.

Un nombre croissant de multinationales se voient ainsi reprocher de ne pas respecter leur «devoir de vigilance», telles TotalEnergies, Suez, BNP Paribas, Casino, Yves Rocher, Teleperformance.

La rédaction

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