copinage

Après Simone et Agnès, Raphaël : bon chien chasse de race

Dans un récent article mis en ligne sur le site Polémia (1), Camille Galic épinglait la palanquée de « fils, filles (et femmes) de… » squattant les allées du pouvoir politique, en indiquant d’ailleurs que sa « liste n’était pas exhaustive ». En effet, elle avait oublié une « héritière » de taille : l’hématologue Agnès Buzyn, nommée en mai 2017 ministre de la Santé après avoir épousé Pierre-François Veil, l’un des fils de l’illustre panthéonisée Simone, auquel elle donna deux fils, Raphaël et Lucas — avant de convoler en justes noces avec Yves Lévy, directeur général de l’Inserm.

Or, par arrêté du 29 septembre, son rejeton Raphaël Veil a été nommé « conseiller prévention et santé publique » au cabinet de l’actuel ministre de la Santé Aurélien Rousseau — ancien militant du PCF et lui-même époux de Marguerite Cazeneuve, dont le père Jean-René et le frère Pierre sont tous deux députés de Renaissance, le parti présidentiel.

Voici donc assurée en politique la relève de Simone Veil et d’Agnès Buzyn. Laquelle, contrainte à la démission en 2020 après son échec (sanctionnant son bilan calamiteux à la Santé) comme tête de liste macroniste aux élections municipales à Paris où elle ne réunit que 13% des voix, fut aussitôtrepêchée par le gouvernement comme envoyée du directeur général pour les affaires multilatérales à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) puis, en septembre 2022, nommée conseiller-maître à la Cour des comptes. Sinécure à laquelle, pourtant, ne la destinaient guère ses compétences.

La Rédaction

  1. https://www.polemia.com/marine-le-pen-accusee-de-nepotisme-est-elle-la-seule/

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