BNP

La Macronie, comme un parfum latino- américain…

L’hôte de l’Elysée accumule les échecs -on s’interroge sur les domaines où il aurait réussi quelque chose-, la liste en est impressionnante, abaissement diplomatique de la France, fracture sociale, asservissement aux USA, mépris profond pour le peuple, restriction des libertés… Il aura par ailleurs endetté la France plus que tous ses prédécesseurs (100 milliards).

Mais cela ne l’empêche guère de vivre sur un grand pied. A telle enseigne que la comparaison avec la notion de république bananière n’est pas qu’une figure polémique.

Qu’on en juge par le retour sur l’affaire Pfizer/Nestlé et le train de vie de l’Elysée.

Nestlé Pfizer où est passé la recette ?

Pfizer – Nestlé

10 milliards USD

Commission Rothschild : 1,5 %

150 millions USD

Commission Macron

10 % à 30 %

15 millions $ à 45 millions $

Où est passé ce  « pognon de dingue »?

Les patrons de la banque Rothschild ont décidé de retirer la banque de la cotation à la bourse de Paris

Serait-ce parce le premier venu sachant lire un rapport financier en conclut qu’il y a une fraude fiscale monumentale ? Le problème est que Emmanuel Macron a dévoilé dans sa déclaration d’intérêts à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, des revenus imposables en 2012 (date de l’opération) de 720 521 euros au titre d’intermédiaire de la transaction. Voulait-il échapper à l’impôt, car il aurait alors été soumis à l’ISF qu’il n’a pas payé en 2013 et 2014. Il s’en est certes finalement acquitté après avoir été redressé en 2016… mais pour avoir sous-estimé la hausse de la valeur de la maison du Touquet de sa femme Brigitte. Quoiqu’il en soit, il semblerait que les sommes en question ce soient acheminées vers le Luxembourg (Ah la belle UE que voilà !) puis les Iles anglo-Normandes qui n’y sont plus, au bénéfice d’une structure à laquelle le patrimoine d’un individu est transféré. On n’ose même pas penser à Panama (papers ?). Mais quelle que soit la combinaison financière, demeure l’impression surtout d’une combine digne d’un pays latino-américain. Une pièce à verser, certes pas la seule, au dossier d’un golpe de estado contre François Fillon.

L’Elysée mène grand train

La publication des documents annexés au projet de loi de finances pour 2024, permet de constater le dérapage des comptes de l’Elysée pour l’année en cours. Foutriquet aurait-il pris de mauvaises habitudes chez Rothschild ?

Le budget, initialement prévu à 115 M€, devrait être porté à hauteur de 12,4 M€, soit une facture finale de 127,4 M€, en augmentation de 12 % par rapport à l’année précédente. Une situation que la présidence de la République justifie par l’inflation, le coût de l’énergie et des prix alimentaires et par «une très forte activité présidentielle». Brasser du vent et bonimenter semble en effet coûter assez cher.

Les sommes allouées aux voyages du chef de l’Etat demeurent exceptionnellement hautes, à 21 M€, cela fait cher d’aller caresser les chefs d’état étrangers, au propre et au figuré. Donc, au total, un budget de plus de 127 millions à comparer aux 2,3 M€ annuels dépensés pendant les mandats du général de Gaulle et aux 3,7 M€ déboursés sous François Mitterrand.

On peut se demander dans ces conditions que font les parlementaires sur ce dossier et la Cour des Comptes, quid des médias, quid de l’opinion ? Dans un pays réputé démocratique on peut légitimement s’interroger.

Olivier Pichon

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