Le 13 octobre, Marine Le Pen était condamnée à 500 euros (avec sursis) pour diffamation envers une ONG que, pendant la campagne présidentielle, elle avait accusée de complicité avec les passeurs et même d’avoir « organisé en réalité la filière d’immigration clandestine en provenance des Comores » à Mayotte — où ce déferlement de près de 100 000 personnes en quelques années a rendu insoluble le problème toujours récurrent de l’accès à l’eau potable. L’association ainsi montrée du doigt était la Cimade, association humanitaire protestante et richement subventionnée à laquelle l’État a délégué l’assistance juridique aux migrants.
Le même jour était égorgé dans son lycée d’Arras l’agrégé de lettres modernes Dominique Bernard par le jeune Russe d’origine tchétchène Mohamed Mogouchkov issus de parents si fanatiquement islamistes que, craignant les représailles russes (on se souvient de Poutine menaçant d’aller « chercher les terroristes jusque dans les chiottes » après la prise sanglante — 128 morts — du théâtre Doubrovka à Moscou en octobre 2002 par des Tchétchènes), ils avaient demandé l’asile politique en France. L’asile leur ayant été par deux fois refusé, s’ensuivit une Obligation de quitter le territoire, qui, en accord avec le Kremlin aurait dû être observée en 2014 avec le rapatriement du clan Mogouchkov par avion. Aussitôt toute la gauche se mobilisa au nom des « droits de l’homme », du PC au MRAP en passant par… la Cimade, particulièrement active ! Grâce à cette campagne hystérique, la tribu put rester en France. On connaît la suite.
À quand un autre procès ? Cette fois des complices objectifs de l’assassin de Dominique Bernard saigné à blanc trois ans, presque jour pour jour, après la décapitation, par un autre jeune Tchétchène, du professeur Samuel Paty.
La Rédaction