Les temps pré-électoraux sont propices aux annonces de dépenses somptuaires au profit des uns ou des autres. Demain, on rase gratis! Stratégie éculée, mais, hélas, encore usitée et parfois efficace, de tous les gouvernements totalement discrédités et au plus mal dans les sondages.
Ainsi, le nouveau premier ministre français, Gabriel Attal, a promis d’octroyer plusieurs dizaines de milliards d’euros supplémentaires au développement du système de santé au cours des cinq prochaines années.
«Nous allons continuer à investir massivement pour l’hôpital et plus largement pour notre système de santé. Dans les cinq ans qui viennent, c’est 32 milliards supplémentaires qui seront investis dans notre système de santé», a-t-il déclaré à l’antenne de BFMTV.
Il a fait remarquer que le pays avait à «rattraper des décennies de sous-investissement», se félicitant des activités du personnel du secteur. «Je le dis, notre hôpital et nos soignants, c’est un trésor national.» Des propos qu’apprécieront sans doute à leur juste valeur les milliers de «soignants» poussés à la démission ou suspendus pour crime de refus de vaccination anti-Covid. Des personnels traités comme des parias, voir des criminels, par les collègues et confrères de Monsieur Attal, et notamment son ami très proche Olivier Véran, sous le règne duquel, rappelons-le également, les fermetures de lits d’hôpitaux et les «regroupements de services» créant des déserts médicaux n’ont cessé d’augmenter.
Mais maintenant, tout va changer, bien sûr. Comme d’habitude.
La rédaction