Manouchian

Avant Badinter, le chef terroriste Manouchian au Panthéon

A peine élu, l’idole de la droite Nicolas Sarkozy avait annoncé son intention de faire lire dans toutes les écoles la dernière lettre du militant communiste et résistant Guy Môquet, ce qui fut fait — en sa présence au lycée Carnot à Paris — le 22 octobre 2007, à l’occasion de la Journée de commémoration. Macron régnant, c’est la fine fleur du terrorisme bolchevique qui entrera le 21 février au Panthéon en la personne de Missak Manouchian, qui sera accompagné dans sa dernière demeure par son épouse Mélinée.

Celui que le Secours populaire français, « enfant de la Résistance », salue comme « un poète et ouvrier », fut avant tout, en tant qu’organisateur et inspirateur de la FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans – Main-d’œuvre immigrée), un agent stalinien qui, ayant parfaitement supporté l’occupation de son pays d’accueil par les Allemands jusqu’à la rupture du pacte germano-soviétique, se lança dès lors avec son groupe (fondé en 1942 par Boris Holban, Juif originaire de Bessarabie et entièrement composé de juifs originaires d’Europe de l’Est) dans une série d’attentats. Dont le résultat le plus probant fut, en représailles, l’exécution d’otages. Finalement arrêté par les Allemands, Manouchian fut exécuté avec une vingtaine de ses camarades au Mont-Valérien, le 21 février 1944.

Il entrera donc au Panthéon, pour citer encore le Secours populaire, « 80 ans après son exécution,avec son cortège d’amis et camarades, de toutes nationalités, qui résistèrent et sacrifièrent leur vie pour la liberté de toutes et tous. Ce 21 février, c’est le cortège de l’Affiche rouge et de tous les résistants venus d’ailleurs, torturés et exécutés qui fera son entrée au Panthéon. Toutes et tous “étrangers et nos frères pourtant” ».

Alors que des représentants de la nouvelle main-d’œuvre immigrée ont commis (et préparent encore) tant d’attentats en France, était-il nécessaire de faire figurer cet archétype de terroriste obéissant aveuglément à des ordres venus de l’étranger parmi les « grands hommes » auquel « la patrie est reconnaissante » ? Sans doute le chef de l’État espère-t-il par cette initiative se concilier la communauté arménienne. Mais sans doute préfèrerait-elle un geste plus concret en faveur de l’Arménie alors que l’armée azerbaïdjanaise prépare une nouvelle offensive contre ce pays.

Le prochain panthéonisé sera sans doute Robert Badinter, l’abolisseur de la peine capitale, y compris en faveur des récidivistes les plus déterminés, et, par sa loi, le responsable de la mort de centaines de Français — et de Françaises — innocents. Décidément, depuis que l’église Sainte-Geneviève fut en 1791 désacralisée et dédiée au seul culte républicain, le lieu est de plus en plus mal famé.

La Rédaction

(4 commentaires)

  1. C’est une excellente chose qu’Elisabeth Badinter ait refusé la présence des Insoumis et surtout du Rassemblement national lors de l’hommage national (indûment) rendu à son défunt époux. Mais sait-on que Robert Badinter qui, mort à 95 ans, ne poussait pas l’humanisme jusqu’à approuver l’euthanasie (il était résolument contre), avait aussi, et comme le diable Jean-Marie Le Pen, sa petite idée sur la corrélation immigration = augmentation de la criminalité ? Ainsi avait-il écrit en 1980 au président de l’association Légitime défense : « La proportion de délinquants est plus forte chez les immigrés, notamment d’origine nord-africaine ou africaine. » Constation fondée, mais passée sous silence par ses thuriféraires.

    1. À partir du moment où c’est un hommage national on n’ a pas le droit de choisir qui doit y venir ou pas cela s’appelle de l’apartheid. Ou alors il fallait refuser l’hommage national. Le RN a néanmoins respecté la “volonté “ de la famille LFI se fiche des familles. Par ailleurs E. Badinter aurait dû se rappeler que depuis des années elle est souvent empêchée de parler dans les universités par justement les tenants des gauchistes de LFI alors que jamais le RN ne l’a empêché de s’exprimer. Elle aurait dû aussi se remémorer de l’anti sémitisme violent des tenants de LFI

  2. Un mot sur Guy Môquet, ce fut un fervent militant communiste, comme son père mais en aucun cas un résistant. Il fut arrêté en octobre 1940 par la police française en train de distribuer des tracts à la gloire de Staline et du pacte germano soviétique point barre. À aucun moment il n’appela a lutter contre les nazis. Il avait été emprisonné administrativement par les autorités de Vichy sans avoir été condamné par les allemands puisqu’il les soutenait Le jour de son exécution comme otage et non comme résistant il avait dans sa poche un appel à s’unir à l’union soviétique. Quand à Manouchian il a été trahi par le PC, qui lui ont fait multiplier les attentats alors qu’il demandait à se mettre au vert puisque son eqavait été décimée. sa lettre à son épouse le jour de son exécution est très claire là dessus. Il faut voir le documentaire de Mosco des terroristes à la retraite qui fustige l’attitude du PC qui a tout fait en 1985 pour faire en sorte que ce film ne soit pas diffusé par antenne 2. Il le sera finalement et ce sera un très gros succès d’audience. Le PC obtiendra tout le soutien des communistes habituels le couple Aubrac, et toute la clique cryptocommuniste dd l’époque.

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