immigration

Le lien entre délinquance et immigration, un tabou français

Tout dernièrement, deux jeunes femmes courageuses, faisant parties du collectif « Nemesis » ont brandi des pancartes, dimanche dernier lors des festivités du carnaval à Besançon. Il y était proclamé « Violeurs étrangers dehors », ou « libérez-nous de l’immigration ». Aussitôt, la maire EELV, s’est empressée de porter plainte et dans la même précipitation, le parquet a ouvert une enquête et a fait procéder à des gardes à vue. Sans nul doute que des poursuites seront exercées, car à l’évidence, il n’y a pas de faits plus graves et plus urgent pour occuper à ce point les services de police et de justice, alors que pourtant la délinquance explose en France, les viols, les crimes, les délits en tout genre.

Or, tout récemment, comme par un fait exprès, le Directeur de l’observatoire de l’immigration et de la démographie, vient d’annoncer que les données publiées par le service statistique de la sécurité intérieure révèlent une surreprésentation des étrangers parmi les mis en cause pour des faits de délinquance. Mais cela n’intéresse nullement l’édile verte de Besançon, elle préfère abattre son courroux à l’encontre de deux jeunes filles qui n’ont fait que proclamer une vérité statistique.

Nicolas Pouvreau-Monti, dans une tribune publiée par le Figaro le 12 avril, revient sur un document du Service statistique en question, émis le 31 janvier 2024, intitulé « Insécurité et délinquance en 2023 ». Outre que la plupart des indicateurs sont en hausse significative, le plus important, c’est que les chiffres (qui sont têtus), démontrent, toutes infractions confondues, que 17% d’entre-elles sont dues à des ressortissants étrangers, hors binationaux, soit une proportion plus de deux fois supérieure à leur part dans la population générale telle que mesurée par l’INSEE, 7,8%.

Mais cette surreprésentation peut atteindre 4 à 5 fois cette part, pour les vols de véhicules, 40% des mis en cause sont des étrangers : 38% pour les cambriolages ; 31% pour les vols violents. Pour les infractions dans les transports en commun, les chiffres explosent. 39% des mis en cause sont des ressortissants du Maghreb ou d’Afrique selon Monsieur Pouvreau-Monti. Pour les violences sexuelles, les étrangers sont 8 fois plus nombreux que les nationaux. Car les étrangers constituent 25% des détenus, soit une représentation 3 fois supérieure à leur poids démographique, et ce en hausse de 4 points depuis six ans.

Mais bien sûr pour la gauche et l’extrême gauche française, on ne doit pas stigmatiser et créer des amalgames, ce qui est grave c’est que la justice accompagne ce processus diabolique. Décidément, on a un sérieux problème en France avec le déni de réalité.

En Allemagne aussi…

En Allemagne, qui se noie dans le politiquement correct aussi, nous venons d’apprendre que 923 000 délinquants étrangers ont été impliqués en 2023, soit 41% de l’ensemble des suspects appréhendés selon le correspondant à Berlin du Figaro, Pierre Avril dans un papier du 10 avril dernier. Comme il le signale « l’augmentation de la migration entraîne une augmentation des délits : cette corrélation a été clairement établie, mardi, non pas par l’AFD, mais par la ministre de l’intérieur sociale-démocrate ». Cette dernière se serait émue (sic) d’une hausse, en 2023, du nombre de délinquants d’origine étrangère et de proclamer « nous devons en parler clairement, sans timidité ni ressentiment », dont acte, ce qui souligne a contrario que pendant des lustres, on s’est montré timide et effrayé à l’avance par la vérité des faits. En France, si on aborde cette réalité, on est placé immédiatement en garde à vue et on risque la prison. Car en Allemagne aussi, les crimes et délits ont explosé, plus de 5,5% qu’en 2022 et pour les actes de violences, plus de 8,6%.

L’AFD a bien sûr très justement ironisé sur cette nouvelle vision des autorités de la gauche allemande : « La réaction de Nancy Faeser (la ministre de l’intérieur) relève de la pure moquerie : elle assume d’évoquer ce problème après avoir, durant des années, criminalisé, dénigré et stigmatisé ceux qui justement en parlaient ». Toute ressemblance avec la situation française ne serait que fortuite bien sûr.Encore une fois, que les peuples européens se réveillent et fassent très bon usage de leur bulletin de vote le 9 juin prochain.

Michel Festivi

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *