Selon le dernier Eurobaromètre publié en avril, « les attitudes à l’égard de l’immigration se sont durcies chez les jeunes répondants depuis les dernières élections européennes ». 35 % des 15-24 ans se disent ainsi opposés à l’immigration, contre 32 % il y a cinq ans. Chez les 25-34 ans, cette part est passée de 38 à 42 %.
Épouvanté, le quotidien Libération, a, dans sa lettre Frontal (contre l’extrême-droite, vous avez saisi le private joke ?), déploré le 4 juin le virage « réactionnaire » des moins de 25 ans dont, aux européennes de 2019, la participation « avait bondi de 13 points, pour atteindre 42 % », ce qui s’était traduit « par une poussée des écologistes puis par l’adoption du Pacte vert, un ensemble de mesures pour atteindre la neutralité carbone en 2050 ». Alléluia !
Le crépuscule de SOS-Racisme
Las, ces temps radieux semblent révolus. Certes, on compte cette année « 11,9 millions de primo-votants rien qu’en France, en Allemagne et en Italie, soit plus que toute la population tchèque ou plus de deux fois celle des États baltes » mais, abomination de la désolation, « les partis d’extrême droite ont rajeuni leur image et réussi à attirer de nombreux jeunes électeurs. Dans plusieurs pays, comme en Autriche, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Pologne, au Portugal, en Espagne et en Suède, les jeunes, surtout les jeunes hommes, sont une base électorale importante pour l’extrême droite ». Et ne parlons pas de la France où un sondage IFOP effectué en avril évaluait à 32 % le pourcentage des 18-35 ans plébiscitant le Rassemblement national malgré le matraquage hostile des médias comme de l’Education nationale dont l’inclusion est désormais la mission sacrée.
On s’étonne que les journalistes de Libé, qui passent pour les plus futés, s’étonnent eux-mêmes de ces estimations. Il semble leur avoir échappé que, notamment dans leur vie professionnelle, ces jeunes électeurs sont de plus en plus victimes, en tant que mâles blancs, d’une « discrimination d’atmosphère » qui entrave leur recrutement puis, s’ils arrivent à décrocher un poste, bloque leur avancement au profit des minorités — voir la créolisation, comme dit Mélenchon qui la juge d’ailleurs insuffisante alors qu’elle explose, des administrations ou des banques. Résultat : selon le dernier Eurobaromètre, « les attitudes à l’égard de l’immigration se sont durcies chez les jeunes répondants depuis les dernières élections européennes : 35 % des 15-24 ans se disent opposés à l’immigration, contre 32 % il y a cinq ans. Chez les 25-34 ans, cette part est passée de 38 à 42 % ».
De même les millenials et leurs cadets de la génération Z sont-ils handicapés dans leur vie personnelle par la peur d’être taxés de machisme, voire accusés d’agression sexuelle s’ils tentent de flirter un peu lourdement alors que les jeunes personnes du sexe sont plus tolérantes, Politiquement Correct exige, avec les allogènes — excusables, car « ils n’ont pas les codes ». Enfin, et c’est une dame qui vous le dit, peut-être les hommes cèdent-ils moins que les femmes au totalitarisme wokiste , les secondes étant plus suivistes. Raison pour laquelle, d’ailleurs, mais c’est une autre histoire, les vieux birbes à tablier de porc de la IIIème République leur refusa si obstinément le droit de vote car ils les considéraient alors à la remorque d’un clergé catholique honni.
Reste à espérer que les sondages qui font si peur à la gauche se vérifieront dimanche. Tous aux urnes, jeunes gens ! Votre avenir et celui de vos enfants, nés ou à venir, est en jeu.
Claude Lorne
