La semaine dernière, Hélène Laporte, a été brillamment réélue au siège de député de la circonscription de Marmande, dans le département du Lot-et-Garonne. Un succès électoral incontestable : cette jeune et charmante analyste bancaire et conseillère en gestion de patrimoine, mère de deux enfants, avait été battue en 2017 par le candidat macroniste, mais en 2022 elle avait pris sa revanche en battant largement les candidats socialiste et macroniste dans le cadre d’une triangulaire (30,5% au premier tour, 40% au second tour). La semaine dernière, en dépit de la politique de désistements réciproques entre macronistes et gauchistes, Hélène Laporte a donc été réélue avec 57,20% des voix.
Même dans la ville NUPES de Marmande, quadrillée par les apparatchiks socialo-communistes, il ne lui avait manqué que 350 voix pour terminer en tête.
De quoi énerver le maire gauchiste de la sous-préfecture, le dénommé Joël Hocquelet, qui, lors de la proclamation des résultats, s’en est pris à Madame Laporte, « qui va représenter probablement notre territoire à l’Assemblée nationale » alors que, selon lui, elle « a été exclue en 2020 de la commission nationale d’investiture du Rassemblement national aux côtés de figures identitaires du parti d’extrême droite. Elle a même été jugée trop extrémiste par son propre parti ».
Le problème, c’est que le discours de cet Hocquelet reposait apparemment sur des fiches rédigées par des faussaires d’extrême gauche : Hélène Laporte n’a jamais été exclue de la commission nationale du Rassemblement national. Elle n’a jamais été membre de groupuscules identitaires comme le sous-entendait le maire Hocquelet.
Hélène Laporte a donc tenu à démentir cette série de mensonges : c’est en 2020, alors qu’elle était députée au Parlement européen, qu’elle a démissionné de la commission nationale d’investiture du RN car, outre ses charges de famille, elle siégeait en parallèle à la commission des finances du Parlement européen. Cette commission ne se réunissait pas en visioconférence et elle n’arrivait plus à participer à toutes ces réunions.
Le Hocquelet éructant n’a même pas eu la décence d’interroger la députée ou d’interroger le RN avant de prononcer son discours fallacieux, pour ne pas dire diffamatoire.
Et il ne s’est pas davantage étonné que cette prétendue proche du mouvement dissout Génération Identitaire, jugée « trop extrémiste même pour le RN », ait intégré le bureau exécutif du RN en 2021, à nouveau participé aux travaux de la commission nationale d’investiture du RN en 2022, pour finir par être élue vice-présidente de l’Assemblée nationale en juin 2022, et vice-présidente du RN quelques mois plus tard.
Hélène Laporte vient de porter plainte contre ce calamiteux Hocquelet, dont les mensonges assénés avec l’autorité censée découler de son mandat de premier édile de la ville, n’ont à notre connaissance, fait l’objet d’aucune excuse de sa part auprès de sa victime.
Le déclin de Marmande à l’heure du socialisme municipal
Mais puisque l’on évoque les turpitudes supposées de tel ou tel politique, parlons donc de la façon dont la ville de Marmande est gérée. Les habitants, toutes tendances confondues, se plaignent de plus en plus de la dégradation des conditions de vie dans sa ville.
Plusieurs commerces ont en effet fermé, ces derniers mois, a priori sans perspective de redémarrage. Ainsi le magasin Spar, situé en centre-ville, a annoncé, trois ans à peine après sa reprise, qu’il fermerait définitivement ses portes, et ceci malgré le dynamisme reconnu de ses gérants. L’hebdomadaire local, Le Républicain, du 11 juillet notait : « la relation entre les commerçants et la mairie, c’est zéro ».
Deux mois plus tôt, c’est la boulangerie « La Mie Câline » qui avait annoncé qu’elle baissait définitivement le rideau. En octobre 2023 la brasserie restaurant des Neuf Fontaines, sur la place de la mairie, a arrêté ses activités.
Les commerces ferment, les rues commencent à ressembler à celles de certaines communes déshéritées (et socialistes) du nord de la France avec leurs vitrines sales et à l’abandon. En parallèle l’insécurité se développe.
Le déclin de Marmande, à l’heure du socialisme municipal, semble inéluctable.
Une municipalité RN dans deux ans ?
Monsieur le maire, au lieu de vous délecter de libelles d’extrême gauche mensongers, pour tenter de salir celle qui est aussi votre députée et la députée de vos administrés, vous feriez mieux de vous pencher sur ce double problème : déclin économique et insécurité grandissante. A défaut, vous devrez laisser la place à une municipalité RN dans deux ans. Et j’ai l’impression que cela vous fera encore moins plaisir que la réélection d’Hélène Laporte.
Agathon
