Londres : mobilisation de masse contre le Grand Remplacement

Le 26 octobre, le site Breizh Info était le seul média français à consacrer un long article au militant anti-immigration anglais Stephen Yaxley-Lennon, alias Tommy Robinson, objet de persécutions inouïes et actuellement emprisonné, faute de charges plus concrètes, pour avoir refusé de donner à la police le code PIN de son téléphone portable.

Le site annonçait que « des milliers de personnes sont attendues à Londres pour une manifestation baptisée “Uniting the Kingdom”, visant à dénoncer la répression contre les patriotes qui s’est accentuée depuis des mois », ainsi que le communautarisme toléré, voire instauré, par les élites.

Or, dans l’après-midi du même jour, ils furent non pas quelques milliers mais plus de 200 000, de tous âges et de toutes classes sociales, à se presser dans les rues de Londres (dont le maire est le Pakistanais Sadiq Khan, réélu en mai dernier), en chantant des hymnes patriotiques et en brandissant l’Union Jack et le drapeau anglais à croix de Saint-Georges, comme en témoigne une vidéo (1). Du jamais vu dans la capitale, et qui prouve l’exaspération de nos voisins devant une immigration croissante et, avec la complicité agissante de tous les gouvernements, travaillistes ou conservateurs, de plus en plus implantée au sommet du pouvoir. On compte désormais plusieurs dizaines de très importantes municipalités dirigées, à l’instar de Londres, par des allogènes, également présents au Parlement… et dans la police cependant que le chef du Parti national écossais puis Premier ministre d’Ecosse (du 29 mars 2023 au 7 mai 2024) fut un autre Pakistanais, le très islamiste Humza Yousaf.

Le Royaume dit uni avait connu ces dernières années le Brexit contre l’omnipotence eurocratique (un livre de Jonathan Coe, Middle England, publié en 2018, décrit bien les tensions régnant alors jusqu’au sein des familles dans la population entre adversaires et partisans du départ). Un demi-siècle après le fameux avertissement de l’universitaire et ministre tory Enoch Powell prédisant en 1968 « des flots de sang » consécutifs à l’invasion d’Albion par des populations inassimilables (2), ce qui lui valut d’être sur-le-champ exclu par le Premier ministre également tory Edward Heath, la Grande-Bretagne va-t-elle connaître à nouveau une telle révolte ? Cette fois contre un Exécutif incapable d’endiguer le tsunami et ses terribles conséquences, dont une criminalité exponentielle visant même des enfants, telles ces trois fillettes poignardées à mort le 29 août à Southport par un adolescent rwandais — après quoi, des manifestations s’étant produites, le Premier ministre travailliste Keir Sturmer avait eu l’indécence de dénoncer « des violencesclairementalimentées par lahaine d’extrême droite » et de vider les prisons pour y envoyer les dangereux extrémistes.

Reste à savoir si la salutaire — et, espérons-le, durable — mobilisation du peuple anglais trouvera des échos dans l’Europe continentale et notamment en France, tout aussi menacée dans sa substance même par le Grand Remplacement.

Camille Galic