nationalistes

Au sommaire de la revue « Rébellion » 103 : une jeunesse en première ligne !

Un phénomène de fond est actuellement à l’œuvre dans la jeunesse enracinée. C’est le retour du nationalisme révolutionnaire. À l’échelle nationale, différents groupes apparaissent quasiment chaque mois. Leur particularité est de regrouper des jeunes dans des communautés locales et enracinées. C’est à la rencontre de ce phénomène qu’est partie la revue Rébellion dans son dernier numéro.

La plupart de ces structures sont nées en réaction à la série de dissolutions d’organisations nationales comme les nération identitaire ou le Bastion social. C’est une réponse à la répression car il faut rappeler que pour une Jeune garde antifasciste dissoute, le nombre d’organisations « d’ultradroite » dissoutes est bien plus conséquent. Cette réponse institutionnelle de l’État macroniste (mise en pratique par Gérald Darmanin comme par Bruno Retailleau) repose sur la stratégie de la « tonte du gazon ». Comme l’explique très bien l’éditorialiste de Rébellion, le gouvernement a compris qu’il ne pouvait pas endiguer ou canaliser la montée en puissance d’une contestation radicale et progressivement extraparlementaire de la jeunesse française (ré)enracinée. Il faut donc empêcher sa structuration en éliminant chaque organisation arrivée à une certaine taille. Sont ainsi tombés le Bastion social, Génération identitaire, le GUD et Lyon Populaire, dont le récent colloque sur la question de la justice sociale avait déplacé environ 600 jeunes de toute la France.

L’enjeu pour l’État est de stopper net toute tentative de coordination de l’action nationaliste révolutionnaire. On vise à bloquer le développement de ces groupes par la dissolution mais aussi par des pressions sur leur financement comme avec la suppression récente de la cagnotte permettant l’ouverture du local de Novelum à Carcassonne.

Cette jeunesse fait peur à l’État car elle trouve justement un écho très important dans de nombreuses zones du territoire. Dans de grandes villes comme Audace à Lyon, Tenesoun à Aix-en-Provence, Aquila à Nice, la Ligue Ligerienne à Nantes, Luminis à Paris… mais aussi des villes moyennes comme des Tours et des Lys à Tours, Hélix à Dijon, Edelweiss à Chambéry. La multitude de groupes couvre même des zones rurales et périphériques, ce qui est une nouveauté très importante car dans ces zones il n’y a souvent que peu de présence Antifa pour perturber leurs activités.

De taille très variable, ces groupes apportent une réponse à la crise civile que nous traversons. Ils sont localistes et ouverts à toutes les bonnes volontés. Ils peuvent d’ailleurs représenter à terme une force politique conséquente, comme un texte présent dans ce numéro le rappelle. « Du cœur de l’émeute » est issu de la réflexion collective de jeunes NR prometteurs. Il analyse l’expérience des NR dans le mouvement des Gilets jaunes et contre le pass sanitaire. Il n’est comparable qu’avec le texte fondateur « une critique positive » de Dominique Venner à la suite de l’expérience de la défense de l’Algérie française. Au moment où s’annonce une rentrée sociale « chaude », il est important de lire ce texte pour ne pas refaire les mêmes erreurs et proposer une action politique cohérente porteuse de cette vision radicale.

Le numéro de la revue montre aussi le souci de cette jeunesse d’approfondir certains sujets comme la question sociale avec l’excellent travail de linstitut Georges Valois qui veut redonner toutes ses couleurs à un « anticapitalisme national » loin du gauchisme et du libéralisme ou le collectif Vectos qui veut propager un national-écologisme communautaire et identitaire.

Avec un long article sur le discours antipopulaire d’une gauche bobo incarnée par le repoussoir François Bégaudeau et une présentation d’un ovni cinématographique sur la traque par le FBI dans les années 1980 de Robert Jay Mathews, activiste armé de tendance white power, ce numéro est particulièrement riche en découvertes.

François Fourment

A lire :

Rébellion 103, 30 pages, 7 euros en commande sur https://rebellion-sre.fr ou par courrier RSE BP 62124 31020 Toulouse cedex 02

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