Le 29 juin, la mairie de Marseille a annoncé qu’elle annulait l’opération de « déprovencialisation » du château de La Buzine. Ce château appartient à la municipalité, et jusqu’alors, il était consacré à l’identité provençale, en particulier à travers l’œuvre de Marcel Pagnol. C’est le petit-fils de l’écrivain qui avait alerté l’opinion en apprenant, par un simple coup de téléphone de la mairie, que le musée était supprimé, et lui-même viré de son poste de conservateur dudit musée, le bâtiment devant être transformé en centre de gestion d’une structure sociale pilotée par l’extrême gauche.
La nouvelle avait scandalisé les Provençaux, mais aussi tous ceux qui gardent un souvenir ému de la lecture des souvenirs de l’écrivain Marcel Pagnol et de la vision des films tirés de son œuvre. Des dizaines de milliers de messages de protestation avaient afflué à la mairie comme au ministère de la Culture, et Nicolas Pagnol avait reçu des soutiens du monde entier, dont une pétition de 60 000 personnes, recueillie en deux jours seulement !
Après de nombreuses tergiversations, la mairie a fait marche arrière, et vient donc d’annoncer que c’est à la suite d’une « erreur administrative » (sic !) que cette décision avait été prise. Pour ne pas perdre la face, la mairie (NUPES) a laborieusement cru devoir expliquer que cette annulation découlait de l’oubli de la publication d’une annonce légale. « Une erreur minime, qui n’aurait peut-être pas donné lieu à une annulation par le tribunal administratif, mais pour ne pas prêter le flanc à la critique », l’adjoint au maire socialiste Joel Canicave a donc annoncé que le Centre de Culture Ouvrière (l’organisation para-communiste) s’installerait ailleurs.
La bibliothèque municipale L’Alcazar incendiée
Il reste maintenant à s’assurer que la « Maison des Cinématographies de la Méditerranée » restera dans les lieux, avec Nicolas Pagnol à sa tête. Le maire ex-socialiste (aujourd’hui divers extrême gauche) de Marseille, Benoît Payan, n’a pas dit son dernier mot, et entend bien poursuivre l’effacement de l’identité provençale marseillaise : « Je vais m’occuper moi-même du château de la Buzine, et je vais moi-même en faire un fleuron de la culture à Marseille ». Une affirmation qui ressemble bel et bien à une menace.
Encore faudra-t-il que ses amis des coordinations immigrés des quartiers nord ne le prennent pas de vitesse et ne pillent pas le château, comme ils ont saccagé le centre-ville de Marseille. La bibliothèque municipale L’Alcazar (pas de Tolède, hélas) a été incendiée dans la nuit du 28 au 29 juin. Côté culture, voilà donc une reprise en main de la culture à Marseille par la mairie socialo-communiste qui commence sous de sombres auspices…
Agathon