Celui qui devait être content en apprenant la nouvelle, c’est le Planning familial qui, en août 2022, avait beaucoup fait parler de lui avec son affiche intitulée « Au Planning on sait que des HOMMES aussi peuvent être ENCEINTS » et où l’on voyait une femme (?) à barbe caresser amoureusement le gros ventre d’un gros Africain chauve. Dans l’État du Maharashtra, Sanju Bhagat, 36 ans, semblant souffrir d’une grossesse très avancée lui occasionnant de sérieux ennuis abdominaux mais aussi respiratoires, a été admis en urgence dans un hôpital de Bombay. Or les chirurgiens ont découvert qu’il était bien « enceint » mais de son jumeau,lequel, dans les premières semaines de la grossesse de la mère, s’était introduit dans le propre organisme de Sanju où il avait poursuivi un certain développement avant de se désintégrer et de pourrir. Une occurrence rarissime mais pas inconnue dans les annales de la médecine.
Le diable trans dans les prisons de femmes
Exit donc l’homme « enceint » mais le Planning pouvait se consoler avec la perspective de femmes mettant enceintes d’autres créatures du beau sexe. Dans un amendement n° 1056 à la loi sur l’orientation et la programmation du ministère de la Justice défendu le 13 juillet à l’Assemblée nationale par le groupe LFI à l’Assemblée nationale, et « inspiré par les travaux des associations ACT-UP et ACCEPTESS-T » pour mettre fin, était-il précisé, aux souffrances des « personnes transgenres [qui] vivent de nombreuses violences dans le système carcéral français, la première d’entre elles chronologiquement étant l’affectation en violation avec leur identité de genre », les élus mélenchonistes réclamaient la « modification de l’article 724 du code de procédure pénale afin de le compléter ainsi : “La mise à l’écrou est effectuée en fonction de l’identité de genre déclarée de la personne condamnée, indépendamment du genre indiqué à l’état civil au moment de la condamnation”. »
Ce qui signifie que des hommes, même au tout début de leur traitement hormonal et en possession de tous leurs attributs virils, auraient pu demander et obtenir leur admission dans des prisons pour femmes avec toutes les conséquences déjà enregistrées en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis où, sous la pression de la redoutable Union américaine pour les libertés civiles (ACLU), cette législation insane — et profondément attentatoire à la cause des femmes — est déjà en vigueur dans des établissements pénitentiaires. Telle la prison d’Edna Mahan (New Jersey), où le dangereux taulard Demi Minor, condamné pour le meurtre de son père adoptif et se prétendant trans, a violé et engrossé deux de ses codétenues. « Accident » de plus en plus souvent noté dans les équipes et clubs sportifs admettant en leur sein et sous prétexte d’inclusion des hommes trans, pour le plus grand malheur des championnes. Menacées d’être à tout moment importunées dans les douches, elles voient aussi leurs performances éclipsées par les nouveaux venus, débordant de testostérone malgré leur longue chevelure et leurs minauderies de rosière.
Dans un sursaut de bon sens, l’amendement déposé par LFI sur les prisons a certes été rejeté mais gageons que les Insoumis qui, en perte de vitesse, ne savent plus à quelle clientèle se vouer et courtisent aussi assidument les banlieues coraniques que les saunas gays, renouvelleront leur folle tentative.
Une terrifiante « révolution de laboratoire »
Et, puisqu’on nage en plein délire,sachez que sont annoncées des avancées spectaculaires sur le développement d’embryoïdes humains, qui visent à reproduire le fonctionnement et le développement d’un embryon, sans le recours à la moindre fécondation. Se penchant sur ces recherches révolutionnaires, L’Express annonçait ainsi le 9 juillet que, « dernièrement, les équipes de Magdalena Zernicka-Goetz de l’université de Cambridge, de Jacob Hanna de l’institut israélien Weizmann et de Tianqing Li, de l’université de Kunming (Chine), ont mis en ligne des résultats dans le cadre d’une pré-publication. Jacob Hanna explique avoir cultivé ce modèle embryonnaire à partir de cellules souches embryonnaires humaines, jusqu’à un stade équivalent à 14 jours après la fécondation. Dans ces trois cas, les scientifiques ont laissé leurs modèles embryonnaires s’auto-assembler à partir de cellules souches humaines, dont certaines avaient été préalablement converties en cellules semblables à celles formant le placenta. Les structures formées reflètent certains aspects de l’embryon entre 10 et 14 jours.»
« Les embryoïdes ne manqueront pas de susciter des questionnements éthiques », admet l’hebdo, mais « les gains en matière de santé publique pourraient être énormes, notamment pour mieux comprendre et traiter les pertes de grossesses précoces inexpliquées, la baisse de la fertilité, le développement des maladies génétiques ou encore la contraception ».
On comprend l’excitation des chercheurs participant à cetteeffrayante « révolution de laboratoire ». Mais qu’ils n’oublient pas que « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » professait notre Rabelais qui, médecin, n’était pas qu’un auteur paillard. Un avertissement plus urgent que jamais. Sans cesse mise en cause dans le dérèglement climatique ou l’apparition et la circulation de nouvelles pandémies, la responsabilité anthropique est aussi létale dans bien d’autres domaines.
Camille Galic