« Est-ce qu’on est submergés par l’immigration ? Non ! » soutenait tout récemment le président de la République. « 1,6 million de premiers titres de séjour ont été délivrés en 6 ans de Macron», affirmait au contraire le député RN du Gard Nicolas Meizonnet, ingénieur informaticien de son état, 1,6 million venant s’ajouter aux quelques millions délivrés précédemment et rendant éligibles à la naturalisation.
A peine cette bombe avait-elle été lancée que les fast-checkers dévolus à la démolition des « fake news » s’employèrent à démolir « l’infox ». Peine perdue : tiré des statistiques du ministère de l’Intérieur, ce chiffre astronomique est hélas exact puisqu’il s’agit de la seule immigration légale, et il vient d’être confirmé par les vérificateurs de TF1 au grand dam de l’Élysée.
D’une moyenne de 170 000 à 200 000 titres de séjour distribués chaque année sous les mandats de Sarkozy puis de Hollande, la cadence des attributions n’a cessé de s’accélérer sous l’ère Macron pour atteindre un total de 316 000 en 2022, dont les bénéficiaires ont certes été des étudiants dont beaucoup ne rentreront sans doute jamais chez eux pour le plus grand malheur de leur pays natal, et surtout des « regroupés familiaux », parents ou descendants de clandestins finalement régularisés… et qui feront à leur tour venir leur parentèle en une spirale infernale.
Pour atténuer l’effet de cette nouvelle sensationnelle, TF1 évoque aussi les titres octroyés à « des retraités tombés amoureux de l’Hexagone » tels des Anglais hostiles au Brexit, mais ce contingent reste évidemment marginal par rapport à la masse déferlant du Tiers-Monde.
On comprend qu’appelé au téléphone par le chef de l’État, Jordan Berdella ait plaidé pour la tenue en urgence d’un référendum sur l’immigration — laquelle coûterait 53,9 milliards d’euros par an à notre pays (1).
La Rédaction
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