• Mgr Schneider, évêque auxiliaire de l’archidiocèse catholique d’Astana (Kazakhstan), a composé une belle prière pour le « synode sur la synodalité 2023 » que l’on peut trouver sur le site de L’Homme Nouveau.
• Le pape François a annoncé que le vendredi 27 octobre sera une journée de jeûne, de pénitence et de prière pour la paix, à laquelle il invite à se joindre les différentes confessions chrétiennes, les membres des autres religions et tous ceux qui ont à cœur la cause de la paix dans le monde.
• Le Pape a rencontré et fait l’éloge de Sœur Jeannine Gramick, qui s’est consacrée à la légitimation de la cause gay et Lgbt dans l’Eglise, accompagnée de trois membres du Ministère des Voies Nouvelles, une organisation américaine LGBT qui cherche à imposer ses vues dans l’Eglise catholique et ce depuis 1977. Selon le compte rendu de la rencontre mis en ligne par New Ways Ministry, le Pape a été « remercié pour son ouverture à la bénédiction des unions de même sexe, ainsi que pour son opposition à la criminalisation des unions de même sexe » lors de cet entretien, et l’organisation précise que « cette rencontre représente désormais une nouvelle ouverture à l’approche pastorale et de recherche de justice que Sœur Jeannine et son organisation pratiquent depuis longtemps ». Benoît XVI avait réprouvé les actions de Jeannine Gramick et de son organisation.
• Lors d’une conférence de presse synodale, le 18 octobre 2023, Mgr Zbigņev Stankevičs, archevêque de Riga, en Lettonie, a déclaré que l’Eglise enseigne que les personnes ayant une attirance pour le même sexe devraient être acceptées avec respect. Mais, a-t-il ajouté : « Le véritable amour ne peut être séparé de la vérité, car si l’amour est séparé de la vérité, ce n’est plus de l’amour. » « Si une personne vit dans le péché et que nous lui disons : “Tout va bien pour vous”, nous faisons du mal parce que cette personne est en danger. Lorsqu’elle mourra, elle sera en grand danger », a-t-il expliqué.
• Une enquête menée auprès des femmes catholiques australiennes montre que, parmi les plus jeunes, une majorité se déclare rétive au progressisme. Une tendance qui s’observerait également dans d’autres pays du monde anglo-saxon. « Il y a un recul net vers le conservatisme qui touche les jeunes adultes catholiques », déplore dans les colonnes du Sydney Morning Herald, Tracy McEwan, théologienne et sociologue à l’Université de Newcastle. En effet, si une majorité de femmes de cinquante-cinq ans et plus se déclarent insatisfaites de la place des femmes dans l’Eglise, revendiquant davantage de « pouvoir », mais aussi la possibilité de se remarier religieusement après un divorce civil, la tendance s’inverse radicalement chez les moins de quarante ans. 94 % des sondées de plus de 70 ans appellent de leurs vœux une réforme progressiste de l’Eglise, la proportion tombe à 44 % pour la catégorie des 18-40 ans. Contraception et unions entre personnes de même sexe sont rejetées par deux jeunes femmes sur trois, tandis que les personnes âgées de cinquante-six ans et plus y sont largement favorables. Une partie notable des jeunes femmes a même répondu positivement à la question « Faut-il réintroduire le Missel de 1962 dans la liturgie ainsi que le rituel traditionnel ? »
Anne Le Pape
Cela nous rajeunit de voir que nous pensons, malgré notre grand âge, comme les catégorisées jeunes de ce sondage! Enfin une bonne nouvelle venant du monde anglo-saxon!