Il n’y a pas qu’en France ou des souverainistes, des patriotes, des défenseurs de la France et des français, des traditions européennes, sont frappés d’ostracisme et interdits de réunions publiques. La Belgique vient il y a quelques jours de connaître un épisode de censure volontaire et terrifiante et une atteinte majeure à la liberté d’expression, de réunion.
Une conférence sur deux jours, qui devait discourir sur la préservation de l’État-nation, sous l’égide de la Fondation Edmund Burke et l’Institut Herzl, « la conférence sur le conservatisme national » réunissant notamment Viktor Orban, Éric Zemmour ou encore Nigel Farage avait été interdite à Bruxelles, avant que le Conseil d’état belge ne l’autorise finalement. Car l’interdiction aurait présenté une atteinte sérieuse au droit de réunion et a écarté toute idée de menace pour la sécurité publique dixit cette sentence de justice. C’est le bourgmestre de Saint-Josse-ten-Noode qui avait pris cette scandaleuse décision, envoyant même sa police pour empêcher les participants de se réunir. En réalité, il s’agissait d’une conférence internationale, qui devait rassembler une quarantaine d’intellectuels, politiques ou chercheurs, dont Madame Florence Bergeaud-Blackler, docteur en anthropologie et chargée de recherche au CNRS, bien connue chez nous pour dénoncer les réseaux fréristes et hélas aussi subir des menaces de mort, nécessitant même une protection policière.
La conférence a d’abord été interdite par le bourgmestre socialiste de Bruxelles, puis elle a été déplacée à l’hôtel Sofitel, qui a renoncé à l’accueillir, sur les instigations du bourgmestre d’Ettebeek où se situe l’hôtel, pourtant conservateur lui, Vincent de Wolf. Enfin l’édile de Saint-Josse, un dénommé Emir Kir l’a ensuite aussi interdite. Comme l’explique Mme Bergaud-Blackler dans une tribune au Figaro, ce drôle de bourgmestre, « a expliqué que les invités eurosceptiques et les personnalités d’extrême droite étaient de nature à entraîner des troubles à l’ordre public. ». On remarquera la collusion liberticide entre des socialistes et des personnalités soi-disant de droite. En France aussi on connaît ça.
F. Bergeaud-Blackler a également été dénoncée comme un « auteur de travaux controversé sur l’islam politique ». Les médias ont de plus qualifié cette réunion de meeting politique, alors qu’il s’agissait d’une conférence internationale, avec aussi la présence de Suella Braverman parlementaire et ministre britanique conservateur, très en pointe en faveur du Brexit et contre l’immigration, et c’est un avocat belge, invité à la conférence, qui a saisi le Conseil d’état, le 1er ministre belge, Alexander De Croo, d’un parti dit « libéral », critiquant cette interdiction, mais ne bougeant pas le petit doigt pour la faire maintenir, on est libéral mais surtout pas pour les libertés. Comme le signale l’anthropologue française « Bruxelles est un microcosme favorable à l’islamisme, où, désormais, tout groupe politique situé à droite du mouvement réformateur est accusé d’être d’extrême droite. » On retrouve ces mêmes élucubrations en France avec LFI et les écolos par exemple, pour qui le Modem serait presque fasciste !
Car, souligne Mme Bergeaud-Blackler « derrière la tentative de censure de la droite à Bruxelles, l’islamisation « douce » de la Belgique », se profile. Elle dénonce l’emprise islamiste sur la plupart des partis belges, le vote musulman étant considérable dans certaines communes. On peut faire aussi ce parallèle en France. En Belgique on assiste précise-t-elle « régulièrement à des manifestations pro-Palestine et antisémites…on y reçoit un imam qui psalmodie des sourates au parlement bruxellois. ». En France aussi les manifestations propalestiniennes sont des adhésions certaines au terrorisme islamiste. Car tout se tient, les appuis à la Palestine, et l’islamogauchisme même combat ! Ne pas le voir c’est être au mieux aveugle, au pire, complice.
A Bruxelles, on ne parle pas ouvertement d’islamisme, on cache cela derrière le fallacieux vocable de « diversité ». Elle souligne aussi, qu’Emir Kir, qui est d’origine turc serait proche du mouvement des Loups gris, complètement phagocyté par l’islamisme turc de Monsieur Erdogan. Les communautés turques et marocaines étant très importantes nous explique-t-elle. Et de relater qu’une exposition de 2017 s’intitulait « L’Islam c’est aussi notre histoire », les Frères musulmans et le salafisme se sont implantés en Belgique dans les années 1970/1980, ne rencontrant aucun obstacle à leur progression. Comme l’a souligné un Sénateur belge honoraire, Alain Destexhe « ….la place toujours croissante de l’islamisme dans l’espace public, font peu à peu sortir Bruxelles et la Wallonie du champ de la démocratie occidentale, tout est fait pour censurer les courants de droite », la France en prend-elle aussi le chemin ? En tout cas ni Charles Michel, ni notre Ursula européenne, pourtant prompts à réagir, quand ça penche à gauche, « n’ont jugé utile de condamner cette interdiction, comme si leur cher état de droit s’accommodait fort bien du déni de démocratie », relève ce Sénateur.
Espérons aussi qu’en Belgique comme en France, les résultats du 9 juin profitent largement aux partis qui se réclament de cette lutte contre ces totalitarismes.
Michel Festivi